Démarche marketing qui vise à concevoir le contenu de l’information, puis à identifier les vecteurs d’influence possible de la cible, pour enfin orchestrer la diffusion d’informations en faveur du produit, du service ou de l’idée via ces vecteurs. Le marketing d’influence est parfois assimilé à la simple communication publicitaire, ou encore au buzz, mais c’est là une vision réductrice. La communication d’influence n’est pas seulement publicitaire et elle aspire à un meilleur contrôle de la diffusion de l’information que le buzz. Il s’agit bien de former, voire d’orienter l’opinion de la cible. Mais le moyen pour y parvenir est un subtil dosage de lobbying, de communication, de prescription où, avant de choisir les canaux de diffusion du message, il importe de bien définir le contenu. D’où l’apparition de nouveaux scores et classements liés à l’influence – tel que Klout par exemple – ne se basant plus simplement sur le volume du trafic devant une affiche ou sur un site Web, mais sur le contact utile, les relais amplificateurs de l’influence et la constitution ou non d’un réseau d’influence à l’issue. Les blogs de certains auteurs références du Net, l’abonnement à des flux RSS et les réseaux sociaux peuvent être un excellent moyen permettant de véhiculer l’information – d’où le développement de l’expression « e-influence » pour désigner une diffusion en ligne de cette influence –, mais les followers d’un compte Twitter, les lecteurs assidus d’un blog ou les fans d’une page Facebook ne relayeront massivement l’information que si elle leur semble intéressante, pertinente et nouvelle. A fortiori dans une société où le consumérisme moderne a instruit et professionnalisé les consommateurs shoppers. Il n’existe pas de liste ou de dosage idéal des vecteurs de diffusion de l’influence. Ceux-ci varieront en fonction du message, de la marque, de la cible, du moment… toutefois le marketing d’influence privilégie les actions parfaitement ciblées aux opérations de communication de masse.
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