Qui sont les Français intéressés par le dispositif Oui Pub ?

En avril 2023, soit après 8 mois de test, 1 Français sur 2, dans les zones concernées, a souhaité utiliser l'autocollant "Oui Pub" pour signifier son intérêt pour les imprimés publicitaires. Aujourd'hui, après 1 an et 5 mois de test sur 14 territoires, 40 % des Français reconnaissent un intérêt pour le dispositif, selon une étude de YouGov. Parmi ces 40 %, une observation est faite en fonction du genre : 56 % des femmes sont intéressées par le dispositif versus 44 % d'hommes, un écart de 12 points. En revanche, la génération Z n'est pas vraiment convaincue par le dispositif, puisque seulement 9 % des individus de 18-24 ans sont intéressés, tandis que 41 % des personnes de 55 ans et plus, y trouvent un intérêt significatif. 63 % des foyers en concubinage ressentent un intérêt pour le "Oui Pub", dont la plupart sans enfants puisque 60 % des foyers n'en ont pas. La situation financière des intéressés se définit plutôt entre inactifs (38 %) et CSP - (35 %). Parmi les régions de France les plus intéressées par le dispositif "Oui Pub", le grand gagnant est la région Nord-Est avec 29 %. Contre 24 % pour le Sud-Est, 19 % pour le Nord-Ouest et 11 % pour le Sud-Est.

Les Français à la recherche de petits prix

Même si l'impact environnemental est considérable, la production de prospectus ne risque pas de se terminer puisque 87 % des Français les lisent encore : dont 47 % lisent et jettent, 27 % lisent puis se rendent en magasin et 13 % lisent puis le gardent au cas où. Parmi ces prospectus, la plupart sont ceux des enseignes telles que Lidl (44 % de prospectus lus le dernier mois), E.Leclerc (35 %) , Carrefour (34 %), Auchan (28 %) ou encore Aldi (28 %). Les 44 % de prospectus lus de l'enseigne Lidl, prouvent que les consommateurs sont à la recherche de prix discount. Ce qui fait donc écho aux situations financières énoncées précédemment : les CSP - et les inactifs sont les plus intéressés par le positif "Oui Pub" afin d'être à l'affût sur les bons plans. Pour marquer davantage la quête des Français sur les bons plans : 23 % des intéressés par le dispositif utilisent les prospectus comme source d'information pour le "Black Friday".