DossierMarketing direct : un marché atone ?
1 - Une année 2012 difficile pour la publicité
L'année 2012 a été difficile pour le secteur de la publicité ; toutefois, la communication publicitaire online continue sa progression malgré un ralentissement.
Alors que certains médias boivent carrément la tasse - c'est le cas de la presse gratuite d'annonces et de la presse spécialisée - d'autres tirent leur épingle du jeu même s'ils enregistrent un ralentissement de leur croissance : le mobile (+20,9 %), le cinéma (+10,1 %), le search (+7,0 %), l'Internet display (+5,5 %), les ISA (+ 2,4 %), la presse hebdomadaire régionale (+1,3 %).
Néanmoins, selon France Pub, " en l'absence d'aggravation de la crise économique actuelle et même si la demande devait encore se tasser, le marché publicitaire sur l'ensemble de l'année devrait statistiquement se redresser par rapport à la décroissance enregistrée au premier semestre 2012 ". Les élections de 2012 ont eu un impact négatif sur le marché alors que le second semestre a été marqué par des évènements porteurs comme les Jeux olympiques de Londres ou l'Euro de football.
Le marketing digital résiste à la crise
Ces statistiques démontrent que le marketing direct résiste. Du moins le marketing digital. Toujours selon France Pub, Internet enregistre une croissance de + 6,4 % tandis que le mailing (-3,1 %) et les annuaires (-2,5 %) reculent. La neuvième édition de l'Observatoire de l'e-pub du Syndicat des régies internet (SRI), réalisé par Capgemini Consulting, en partenariat avec l'Udecam (Union des entreprises de conseil et d'achats médias), confirme la progression du marché français de la communication publicitaire online mais pointe son ralentissement. Elle a progressé de 5 % en 2012 par rapport à 2011, engrangeant 2,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires.