Le sport business ne connaît pas la crise
Selon l'étude de Xerfi, le marché mondial du sport franchira cette année pour la première fois la barre des 90 milliards d'euros de revenus. Une situation plus contrastée dans le football puisque les clubs sont au bord de la faillite.
Je m'abonne2012 sera l’année de tous les records pour le sport business. C'est ce que révèle l'étude Sports Franchise Business - World de Xerfi Global sur les clubs de sports dans le monde. À la faveur de l’Euro de football et des Jeux olympiques de Londres, manifestations sportives et grands-messes publicitaires, le marché mondial franchira pour la première fois la barre des 90 milliards d’euros (près de 10 % de hausse par rapport à 2011). Entre des dépenses publicitaires, des contrats de sponsoring et des droits de diffusion qui s’apprêtent à battre de nouveaux records, le sport business semble ne pas connaître la crise.
Selon l'étude, la situation est pourtant beaucoup plus contrastée, notamment dans le football. Car nombreux sont les clubs au bord de la faillite. « Ils sont confrontés à des déficits structurels et un contexte économique et législatif tendu. Et pourtant leurs revenus continuent d’augmenter, tirés notamment par la hausse des droits de diffusion et une revalorisation des contrats de sponsoring », analyse Alessandro Schiliro, auteur de l'étude.
Pour lui, à l'horizon 2013-2015, les clubs devront relever deux principaux défis : réduire leur dette et contenir l’inflation des coûts de joueurs. « L’obtention de nouveaux contrats et partenariats commerciaux ainsi que la conquête de nouveaux marchés de sports dans les pays émergents devraient assurer l’essentiel de la croissance de leurs revenus, estimée à environ 4% par an en moyenne entre 2013 et 2015 », assure-t-il.