Les outils traditionnels du marketing direct (mailings, catalogues et imprimés sans adresse) sont plutôt dans une phase de stabilité alors que les investissements en marketing numérique continuent de progresser selon l'Union française du marketing direct.
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Si les investissements publicitaires en marketing direct en 2006 sont loin d'être aussi important qu'en 2003, où les budgets progressaient de 7,2%, avec une croissance de 4,7%, ils cessent au moins de baisser par rapport à 2004 (4,5%). C'est ce qui ressort de la dernière étude de l'Union française du marketing direct. L'essentiel du marché est toujours porté par les médias spécifiques (mailing, Isa, télémarketing, achat d'espace Internet, asiles-colis) soit 8,3 milliards d'euros contre les médias classiques que sont la presse écrite, la télévision et la radio (3,2 milliards d'euros) même si ces derniers connaissent une vigueur surprenante.
Ce qui n'est pas le cas des médias spécifiques dont la croissance est faible. Ainsi les dépenses consacrées aux mailings et catalogues, n'ont représenté que 0,2% de même pour les imprimés sans adresses même si en valeur, tous deux dominent le marché avec respectivement 36 et 24 % de parts de marché. Le téléphone connaît, quant à lui, une belle croissance de 5% ainsi que l'asile-colis (7,2%), même si ce dernier ne représente que 1% des investissements publicitaires en marketing direct. L'achat d'espace Internet connaît la plus forte croissance, tous secteurs confondus, avec un taux de croissance de 53,4% (hors e-mailing).
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