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Sondages on line : attention aux dérives

Comment garantir la qualité des sondages on line ? Suite à l'affaire des "faux sondages", le Syntec Études Marketing & Opinion, présidé par Luc Laurentin, a saisi la commission des sondages.

Publié par Catherine Heurtebise le | Mis à jour le
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Sondages on line : attention aux dérives

Comment garantir la qualité des sondages on line ? Ces derniers temps ont connu des détournements qui ont scandalisé la profession.

"Faut-il supprimer les sondages en lignes ? ", s'interrogeait le Huffington Post le 28 décembre dernier. L'affaire des "faux sondages" remonte à fin novembre dernier. Un sondage destiné à Soir 3 du 27 novembre 2013 à propos le la crèche Baby Loup demandait aux internautes " Etre licencié pour port du voile au travail vous choque-t-il ?" Réponse : 83% de oui. Mais France 3 n'a pas diffusé pas les résultats à l'antenne, évoquant "une activité anormale" '100 000 réponses) qui ressemble à du "piratage". L' entrepreneur en informatique auteur du sondage a raconté avoir utilisé une technique " légale" qui permet à un internaute de voter plus de 64 000 fois ! Son but avoué : prouver l'absurdité des sondages on line.... " Les sondages en ligne sont souvent considérés comme des avatars, des sondages dénaturés, des sondages low cost, des micro-trottoirs de la Toile, des référendums au quotidien, bref un vrai simulacre de démocratie en temps réel", s'insurge le Huffington Post.

Les internautes, les médias et bien sûr les professionnels des sondages se sont manifestés ! Le Syntec Etudes Marketing & Opinion a écrit à France 3 et France Télévision (qui n'ont pas répondu !) et saisi dans un premier temps la commission des sondages pour qu'il y ait une mention légale : "consultation ouverte non représentative de la population française". "Nous devons être très vigilants", insiste Luc Laurentin, président du syndicat qui donne sur son site les précisions techniques sur les sondages on line.

"Protéger les données, c'est le rôle de tous les professionnels mais les politiques et le grand public doivent être plus informés. Les études, c'est un droit de citoyen", reprend Luc Laurentin. Le Syntec a pris une attaché de presse, Isabelle Rahé (Flower's RP) pour suivre ce dossier. "Les professionnels des études on line ont de nombreux outils pour repérer les doublons et les faux répondants", commente de son côté Philippe Guilbert (Toluna).

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