Le Semo fait salon commun avec Stratégie Clients
Approche transversale et orientation sur la connaissance client pour le Semo, dirigé par Ghislaine de Chambine. Le Salon rejoint Stratégie Clients, B-Commerce et M-Direct les 16, 17 et 18 avril prochains à la Porte de Versailles.
Je m'abonneUne année de transition pour le Semo qui a annulé sa session de novembre dernier pour rejoindre trois autres salons de Tarsus, Stratégie Clients, B-Commerce et M-Direct. Les 16, 17 et 18 avril prochains, les quatre salons seront donc réunis à la Porte de Versailles sur une plateforme commune mais avec entrée séparée. Le nouveau Semo baptisé 100% Solutions (dont Marketing Magazine est partenaire média) se positionne comme "le salon des prestataires des études et de l'analyse marketing".
"Les synergies et passerelles entre le Semo, Stratégie Clients et même B-ecommerce sont nombreuses, explique Ghislaine de Chambine, directrice de pôle chez Tarsus, en développant : c'est la connaissance client qui va désormais piloter la relation client et les actions marketing et celle-ci devra être enrichie et partagée aussi bien par le marketing, la relation client, le département des ventes et aussi le service études. Avec cette approche transversale, le nouveau Semo va permettre de traiter toutes les problématiques autour de cette connaissance du client et du consommateur, que ce soit à travers le partage des données privées qui est un moyen efficace de renouer des lien de confiance entre les marques et les clients ; ou de l'écoute client (verbatim, déclaratif, médias sociaux) ; de l'analyse des données clients (données structurées ou non ) ; de l'analyse des nombreuses interactions clients quelque soit le canal (parmi la masse de données clients, lesquelles faut-il analyser ? sur quels critères trier ? à qui appartiennent-elles, au marketing, à la relation client ou aux études ? Qu'est ce qu'apporte le big data ? Comment le coupler aux études ) ; et enfin un volet compétence, formation et organisation interne pour aborder le partage de l'intelligence marketing". Stratégie Client et Be-Commerce ont accueilli en 2012, 12 000 visiteurs (dont 70% pour Stratégie Clients) et le Semo 2011, 3500.
Ce rapprochement entre le "monde" des études et celui de la relation clients n'est pas du goût de tous les professionnels des études. L'Adetem, Esomar et l'Irep ne sont plus partenaires du salon (qui compte comme partenaires institutionnels l'UDA et Prodimarques). Le Semo 2013 aura un nombre de stands inférieur à celui de 2011 (une cinquantaine) même s'il annonce plusieurs instituts (Kantar Media, Numsigh, Quali Quanti... ). Mais, comme le note Ghislaine de Chambine, "le Semo mise surtout sur les conférences, les Assises des études et de l'intelligence marketing, dans une recherche d'apporter des solutions résolument pragmatique et innovantes. Avec le comité nous avons opté pour le thème "Agir dans un monde imprévisible" car c' est d'une part une vraie préoccupation des professionnels du marketing et d'autre part cette thématique permettait de traiter l'ensemble des problématiques évoquées précédemment. Comment les marques peuvent-elles, saisir de nouvelles opportunités de marché, identifier les véritables besoins des consommateurs ou ajuster la complémentarité des messages des marques dans les médias devient un véritable pari sur l'avenir ? Durant trois jours, nous étudierons toutes les stratégies, les solutions et organisations pour faire face à ce défi".
Parmi les thèmes forts : "Apprivoiser l'imprévisible", "Comment la marque devient expérientielle ?", "La confiance, clés du succès des marques", "Quelles solutions actuelles ? Quelles pistes pour demain ? Quelle bonnes pratiques ?", "Big data de quoi parle- t- on ? Davantage d'études micro pour plus de micro décisions ?", "Impacts sur les organisations et sur les métiers."