[Retail Club] Les super pouvoirs du smartphone pour le retail
La 7ème édition du Retail Club de Publicis Shopper, dont Marketing est partenaire, s'est intéressée aux super pouvoirs du mobile pour les retailers. Entre sites mobiles et/ou applications, la stratégie marketing n'est pas toujours très claire...
Je m'abonne"Le mobile est une priorité pour 60% retailers en 2015 ", annonce Mickaël Palvin, directeur du planning stratégique de Publicis Shopper, en préambule du 7e Retail Club organisé par Publicis Shopper, dont le thème "Le smartphone au service de votre business " interroge tout l'écosystème du retail. "31 millions de français détiennent un smartphone et une connexion sur quatre se fait désormais depuis ce device. On sait en outre que le mobile influence à hauteur de 25% les achats. Dans trois ans, ce sera 80% " [Voir l'étude et les sources dans le Slide Share ci-dessous].
Les clients ne sont plus aussi réfractaires à l'idée de recevoir des offres ou des contenus sur leur mobile : 42 % se disent "prêts à partager leurs données personnelles" avec les retailers et 56% disent "y voir des avantages ". Le temps des écrans, des bornes ou tout autres dispositifs de connexion propres aux magasins semble révolu.
Les stratégies marketing des enseignes passeront désormais par cet outil intime qu'est le mobile. Les investissements sur ce média d'ultra-proximité flamberont en 2015 (+90% de croissance selon Publicis Shopper). Mickaël Palvin, présent au dernier Retail Big Show de janvier dernier, liste, dans sa présentation une série d'exemples de marques (américaines pour la plupart) qui testent ou déploient une stratégie mobile intéressante. En tête : les grands magasins Macy's, "Retailer mobile of the Year" au dernier Retail Big Show. [Voir tous les cas dans le Slide Share].
Appli ou site mobile ?
A côté des fonctionnalités clés attendues par les clients (voir schéma plus bas), la question qui agite en ce moment les directeurs d'enseignes et les directions marketing consiste à savoir ce qui, entre un site mobile et une application, est le plus générateur de business. Sachant que la durée de vie d'une application mobile est de 4 semaines seulement, et qu'un tiers d'entre elles ne sont jamais utilisées, la question sera assez vite tranchée... D'autant qu'une application peut coûter jusqu'à 10 fois plus cher qu'un site mobile. Plus les technologies embarquées sont complexes, plus l'application sera chère. De plus, un site mobile génère beaucoup plus de trafic en magasin qu'une appli.
Valérie Piotte, directrice générale de Publicis Shopper souligne que " la question est plus de savoir quels services mobiles un retailer souhaite proposer à ses clients pour définir la pertinence d'une app ou d'un site. Et la cohabitation des deux est tout à fait envisageable quand, aujourd'hui, les technologies permettent de créer des passerelles de l'un à l'autre. L'enjeu est au final de garder le client captif, que ce soit sur un site ou une application. Pas de le lui compliquer la navigation ".
Autre sujet qui intéresse les consommateurs : les objets connectés, et plus précisément la montre (chez Carrefour Villeneuve-La-Garenne notamment) qui laisse les deux mains libres pour faire ses courses...
(Extrait du Slide Share proposé plus bas)
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Comprendre en Slide Share
Copyright des pages 28 et 33 : Echangeur By Laser / Rapport NRF 2015
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