Le multicanal étendu à l'échelle macro
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Les phénomènes de mondialisation économique et de concentration
structurelle génèrent des situations de plus en plus complexes et paradoxales,
les entreprises se retrouvant en état de concurrence au sein de groupes
communs. De ce fait, le terme de multicanal peut prendre ici une dimension
macro-opérationnelle, où les canaux sont moins les médias de communication à
disposition que les entreprises ou les marques constitutives d'agrégats
économiques et capitalistiques. « Les sociétés holding ou les marques ombrelles
ne vont plus tant devoir gérer les diversités qu'organiser la circulation des
concurrences », affirme Benoit Héry (Grrrey !), qui cite le cas des aléas de
Vivendi Universal, passé de l'hégémonisme de la marque unique à l'affirmation
soutenue des labels constitutifs. « Alors qu'elles ne se positionnent pas
nécessairement dans un schéma de cohérence, les marques vont devenir des canaux
stratégiques d'acquisition pour les groupes, pour peu qu'ils aient intégré à
leur dimension cette idée du multicanal. On est davantage dans la multiplicité
et la circulation des expressions que dans la multiplicité des médias »,
poursuit Benoit Héry.