Campagnes à l'international : des règles à respecter
Par Xavier Creuze, directeur de DBI France, conseil en fichiers français et internationaux, membre du SNCD.
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Comme nous l'expliquons souvent à nos clients souhaitant se développer à
l'international, exporter ne s'improvise pas. En effet, c'est un projet qui
doit être porté par une équipe et fédéré par son dirigeant ; projet de longue
haleine qui doit absolument s'inscrire sur le moyen terme. - Une des premières
contraintes à l'export est l'aspect linguistique et culturel. L'Europe tente de
se construire sur le plan économique, mais les barrières demeurent importantes.
Nous invitons toujours nos clients à prospecter, dans un premier temps, les
pays francophones ; à savoir : la Belgique, le Luxembourg, la Suisse, voire le
Québec. - Concernant la réalisation des messages,
il convient de garder une trame cohérente, tout en intégrant les spécificités
techniques, culturelles, postales et juridiques de chaque pays. - Définir les
cibles à prospecter sur chaque pays afin de connaître les marchés et leur
potentiel de prospects. Si les volumes sont importants, il est plus prudent de
ne pas prospecter la totalité de la cible, mais de réaliser des tests (sur une
base) de quelques milliers d'envois afin de vérifier si l'offre est pertinente.
S'engager “tête baissée” sur des volumes importants, sans tests préalables,
peut être “fatal” pour une entreprise et anéantir tout projet de développement
international. - Ne jamais oublier qu'il y a souvent un leader local dans
chaque pays et que, pour conquérir des parts de marché, il faudra redoubler
d'efforts. Prendre des parts de marché, mais de quelle manière ? - Il est
possible de commencer par prospecter, depuis la France, avec une équipe dédiée,
de préférence polyglotte (tous nos voisins européens ne parlent pas
obligatoirement l'anglais), à même de gérer les demandes en différentes langues
provenant de l'étranger. - Créer, au fur et à mesure de son
développement dans un pays, un réseau
de distributeurs dès lors que cela peut s'adapter à la commercialisation de ses
produits et services. - Dernière possibilité : ouvrir directement un bureau au
sein même du pays afin d'être plus proche de son marché et avoir une antenne
commerciale locale, ce qui contribue à se crédibiliser auprès de ses prospects
et à asseoir sa notoriété. Le développement international au sein d'une
entreprise est un très beau projet
qui devient de plus en plus indispensable pour certains secteurs d'activité
face
à une Europe qui va se construire, entre autre, grâce aux nouvelles générations
qui seront multilingues.