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Les 10 idées marketing de la semaine (4-8 juin)

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Au programme des 10 idées marketing de cette semaine: l'avenir du marketing d'influence, la chasse au Mojito de Bacardi, le convoi exceptionnel d'Amazon, Jeep et Jurassic Parc, le greenwashing dans les pubs diffusées sur les réseaux sociaux et la poursuite, par Apple, de la traque aux cookies.

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Pavillon France ne mâche pas ses mots

Pas si facile de trouver le bon mot. Pour sa nouvelle opération de brand content, la marque des produits de la pêche française Pavillon France, accompagnée par l'agence Les Gros Mots, est allée trouver l'inspiration auprès d'un auteur et réalisateur de renom, Philippe Claudel. Est née Rature, une nouvelle embarquant ses lecteurs sur un fileyeur (un navire de pêche) en pleine pêche, disponible en téléchargement sur le site de pavillonfrance.fr. À partir du 23 mai et pendant 3 mois, les 134 mètres du tunnel du métro de la station Montparnasse se teintent des mots de Rature - 3 extraits en sont repris. Les 50 pages sont également à découvrir au jour le jour, via des stories Facebook et Instagram. 600 téléchargements ont été enregistrés en 24 heures.


Bacardi lance la chasse au Mojito

Nom de code : #BacardiMojito. Mission : retrouver dans les rues de Paris, du 7 au 28 juin, les 250 pieds de menthe cachés par la marque de rhum Bacardi... pour bénéficier de deux cocktails offerts dans les bars de la Bellevilloise, la Rotonde, le 88 Ménilmontant et la Petite Halle. L'opération marketing sous forme de chasse au Mojito est organisée par Bacardi à l'occasion de la deuxième édition de la Fête du Mojito, les 7, 8 et 9 juin.

Lush crée la polémique en Angleterre

La marque de cosmétiques Lush provoque quelques remous en Angleterre avec sa nouvelle campagne engagée #Spycops ("policiers espions" en français) diffusée sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter et dans les vitrines de ses magasins. Celle-ci, qui met en lumière une opération secrète menée par une unité de la police britannique, a rapidement été interprétée comme anti-police. Dans les vitrines de l'enseigne, des panneaux indiquent que les policiers sont "payés pour mentir" et que "la police a franchi des limites". La marque se défend d'être contre la police et a répondu à ses détracteurs sur Twitter : "Il ne s'agit pas d'une campagne anti-état/anti-police. Nous sommes conscients que les forces de police du Royaume-Uni font un travail de plus en plus difficile et dangereux tout en voyant leur financement réduit" ou, encore, "Cette campagne ne porte pas sur le travail réel des agents de première ligne qui appuient le public tous les jours - il s'agit d'une branche controversée de la police politique infiltrée qui a fonctionné pendant de nombreuses années avant d'être découverte".

À lire sur Fashion Network

YOP envoie les parents en congé parental

Yop, accompagnateur d'adolescents depuis plusieurs générations, a décidé d'aider les jeunes à se "débarrasser" de leurs parents. La campagne, imaginée par Buzzman, part du constat que les ados ne sont jamais vraiment "chez eux" (un comble ?). La solution ? Un jeu concours on line et in store leur permet d'envoyer loin leurs parents que ce soit le temps d'une soirée, d'une journée ou même d'un weekend. Ces jeunes, ingrats, n'auront qu'à collecter le maximum de codes présents sur les bouteilles Yop et sur le Web (sur la page Facebook YOP et auprès d'influenceurs sur Snapchat). 100 gagnants seront désignés.


Les influenceurs, plus gros que jamais, et ca ne fait que commencer !

À quand un Chief Influence Officer dans votre entreprise ? Ce n'est en effet qu'une question de temps selon Adweek : 50% des influenceurs ont commencé à produire du contenu pour les marques au cours des deux dernières années, tandis qu'environ un tiers a commencé l'année dernière. Et 79% d'entre eux déclarant vouloir en faire encore plus.

À voir sur Adweek.com


Apple poursuit sa chasse aux cookies

Lundi, lors de sa Worldwide Developers Conference, Apple a acté la fin des cookies venant de widgets sur Safari. Exit donc les boutons de partage ou autres fenêtres de commentaire venant de réseaux sociaux comme Facebook, du moins sans le consentement des utilisateurs. Lesquels seront de plus en plus difficiles à tracker promet la firme, qui veut proposer aux annonceurs son propre environnement publicitaire brand safe et contextualisé.

À lire sur Adexchanger.com

Pourquoi Nestle privilégie le catch pour toucher les familles ?

Mais pourquoi donc Nestlé Waters a décidé de lancer une série de vidéos virales à destination des familles en association avec la WWE, la fédération de catch américaine ? L'opération, qui met en scène des catcheurs vantant les bienfaits de l'hydratation, vise à faire gagner des places par concours à ceux qui commenteront les vidéos en expliquant pourquoi ils préfèrent l'eau au soda. Et le catch américain est le divertissement sportif le plus suivi par les familles américaines après la NFL explique la marque.

À lire sur Digiday.com

La triple opération Amazon, Jeep et Jurassic World qui livrent un dinosaure à Los Angeles

Belle opération événementielle montée par Amazon, Jeep et Jurassic World dans laquelle un colis géant est livré aux protagonistes du film actuellement en salle. Un colis dont la taille et les bruits qui en sortent donnent de sérieux indices sur son contenu : un T-rex ! Une façon originale de rebondir sur la campagne menée actuellement par Amazon pour son service de streaming Prime, et pour l'e-commerçant de rappeler l'excellence de son service, quelque soit la nature du colis. La campagne est enfin omnicanale, un QRcode présent sur le colis géant renvoyant vers un trailer spécial du film mettant en scène un employé d'Amazon, tandis qu'il était possible de demander à Alexa, l'assistant vocal de l'e-commerçant, ce que contient vraiment le colis...

À lire sur Jaiunpotedansla.com


© Pavel Losevsky

3 fois plus de greenwashing publicitaire sur les réseaux sociaux

Encore un effort ! 94 % des publicités contenant des messages environnementaux sont conformes aux recommandations déontologiques en matière de développement durable de l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP), selon l'étude "Publicité et Environnement", publiée le 5 juin par l'Ademe et l'ARPP. Les publicités épinglées se trouvent 3 fois plus sur les réseaux sociaux que sur les autres canaux, avec des visuels excessifs ou des hashtags trompeurs. En cause, des allégations infondées ou excessives susceptibles d'induire en erreur le consommateur, notamment dans le secteur automobile.

À lire sur Actu Environnement

Les robots vont-il (aussi) remplacer les influenceurs ?

Savez-vous ce qu'est un gynoïde ? C'est un robot qui a l'apparence d'une femme. Et comme selon Adweek, 95% des influenceurs sont des influenceuses, les gynoïdes sont appelés à faire leur trou dans ce secteur en croissance. C'est ce que vous explique e-marketing, qui a enquêté sur ces comptes d'avatars qui ont la cote.

À lire sur e-marketing.fr

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