Les 10 idées retail et expérience client (21 novembre au 2 décembre)
La rédaction a réalisé pour vous une sélection d'informations percutantes. Au menu cette semaine : les clients de Monoprix peuvent se restaurer via un service robotisé, les amateurs de Don't Call Me Jennyfer en prennent plein les yeux, H&M loue ses vêtements et Action lance sa première application.
Je m'abonneLe marché du luxe engendre 1 400 milliards de dollars en 2022 mais connaîtra un ralentissement
Selon la récente étude de la société d'investissement Ban, le secteur du luxe pourrait encore croître dans les années à venir mais à un rythme plus lent. L'année 2022 constitue une période spectaculaire pour le secteur ayant engendré 1 400 milliards de dollars, une progression de 13 % à taux de change constants par rapport à 2021. Cette croissance profite à la quasi-totalité des marques (95 %).
Le secteur est porté cette année par les marchés américain et européen grâce à la reprise du tourisme et au retour de la clientèle locale. Le marché chinois reste en revanche en retrait, toujours impacté par sa politique anti-Covid. Le marché du luxe "devrait connaître une nouvelle expansion l'année prochaine, et pour la décennie à venir jusqu'en 2030, même face aux turbulences économiques actuelles", ajoute l'étude de Bain- Altagamma.
"Même avec une éventuelle récession mondiale l'année prochaine, l'impact sur l'industrie du luxe pourrait être différent de celui de la crise financière mondiale de 2008-2009", souligne l'analyse. Bain-Altagamma présente deux scénarios pour 2023, avec une croissance des ventes sur le marché du luxe comprise entre 3 et 5 % ou entre 6 et 8 % (à taux de change constants). "En 2013, 2014, il y avait à peu près 330 millions de clients dans le monde. Aujourd'hui, on estime que ce chiffre est à 400 millions et qu'à horizon 2030, il pourrait passer à 500 millions", précise l'étude soulignant que le marché chinois représente 70 millions de clients.
À lire sur Fashion Network
Action lance une application mobile
Disponible depuis fin octobre dans le Play Store et l'Apple Store, l'application d'Action aurait d'ores et déjà été téléchargée plus de 90 000 fois selon le discounter néerlandais. L'appli mobile propose le catalogue régulièrement actualisé, informe des offres promotionnelles en cours et renseigne la disponibilité des produits en magasin. Elle offre également la possibilité de scanner les articles en magasin pour obtenir le descriptif détaillé. Aucune commande ne peut être réalisée via l'interface, bien que ses utilisateurs puissent créer des listes d'envie.
L'application permet par ailleurs jusqu'au 17 décembre prochain de remporter des bons d'achat. Pour cela, l'utilisateur est invité scanner leur carte de fidélité dématérialisée au moment du passage en caisse. Ils peuvent espérer remporter des bons compris entre cinq et 50 euros.
À lire sur Ouest France
TikTok teste sa plateforme de commerce en ligne aux États-Unis
Les Tiktokeurs américains peuvent désormais acheter des produits depuis l'onglet "Shop". Si pour l'heure TikTok Shop est accessible sur invitation pour les entreprises américaines, la fonctionnalité peut aussi s'utiliser au Royaume-Uni et dans sept pays d'Asie du Sud-Est.
"Nous avons vu l'impact positif de TikTok Shop, et nous sommes ravis de continuer à expérimenter cette nouvelle opportunité de commerce pour soutenir les entreprises de toutes tailles, commente porte-parole de TikTok à Retail Leader. Nous espérons permettre à notre communauté de découvrir et de s'engager avec les produits qu'ils aiment." Après avoir abandonné son projet de lancer le commerce en livestream aux États-Unis cet été, TikTok fait marche arrière en s'associant à TalkShopLive. Le réseau social chinois prévoit de construire des centres de traitement des commandes aux États-Unis afin de créer un véritable écosystème de commerce en ligne et séduire les commerçants chinois cherchant à atteindre les consommateurs aux États-Unis. Une opportunité lucrative : le lancement du commerce in-app aux États-Unis donne à TikTok la possibilité de débloquer davantage de revenus grâce à ses 23,7 millions utilisateurs américains.
À lire sur Insider Intelligence
Meta stoppe le développement de ses montres intelligentes
Le projet des montres connectées Meta est abandonné au profit des lunettes de réalité augmentée. Dans une tentative de minimiser les coûts avant les changements organisationnels à venir, les employés de Meta ont été informés vendredi 11 novembre de la suspension du projet de "smartwatch". Meta concevait ce gadget pour fonctionner grâce à une connexion cellulaire indépendamment d'un smartphone. Il espérait ainsi concurrencer Apple et son Apple Watch. Cette annonce suit la réunion publique du 9 novembre durant laquelle la direction de Meta a révélé licencier 13 % de son personnel, soit 11 000 personnes.
À lire sur TechTimes
Primark se lance dans le click and collect mais le site se crashe au démarrage
Le nouveau service en ligne de vente en ligne de mode Primark s'effondre peu après son lancement, lundi 14 novembre dernier. Le service de click and collect était proposé dans 25 magasins du nord-ouest de l'Angleterre, du Yorkshire et du nord du Pays de Galles. Ce nouveau service permet aux clients d'acheter en ligne à partir d'une vaste gamme de produits pour enfants avant de les récupérer en magasin. Quelque 2 000 articles étaient ainsi proposés allant des vêtements, des produits et jouets pour bébés, enfants et décoration. "C'est formidable de voir autant d'intérêt pour le lancement de notre nouvel essai click and collect, se félicitait le porte-parole de Primark. Nous sommes conscients que certaines personnes ont eu des soucis de connexion au site Web et nous travaillons pour résoudre ce problème afin que tout le monde puisse accéder et naviguer facilement sur notre site."
Primark est l'une des dernières grandes chaînes de distribution en Grande-Bretagne à introduire les commandes en ligne, une décision en partie motivée par les manques à gagner pendant les confinements.
À lire sur Reuters
Don't Call Me Jennyfer régale ses clientes
Don't Call Me Jennyfer propose un comptoir de restauration éphémère depuis le 15 novembre dernier. Les 230 magasins de l'enseigne proposent une carte composée de quatre menus trompe-l'oeil. Derrière un grand comptoir rouge et vert, tout y est : affichage des menus, frigo pour les boissons, vitrine pour les plats chauds, sacs en papier pour emporter et plateaux pour une dégustation sur place. L'illusion est totale. Et pourtant... Dans les canettes, les mugs, les cartons à pizza, les boîtes à burgers ou à ramen, les briques de lait, les sachets de bonbons, les paquets de céréales et les cornets de frites : pas un gramme de nourriture ! À la place, des chaussettes, des masques de nuit, des bonnets et des gants. Don't Call Me Jennyfer joue la carte du trompe-l'oeil pour divertir ses clients et leur offrir un shopping à la fois festif et ludique. Des produits estampillés aux couleurs des licences appréciées par la GenZ (Pokémon, Naruto, Stranger things, Star wars, Harry Potter et Disney).
"Le droit de changer d'avis", nouveau service de Mondial Tissus
Mondial Tissus lance un nouveau service permettant à ses clients de rapporter en magasin leur tissu au mètre coupé. En renforçant sa politique de services avec cette nouvelle offre, l'enseigne souhaite challenger le marché en proposant à ses clients le droit de rapporter en magasin leurs tissus au mètre (dans leur intégralité ou en coupon d'au moins 50 centimètres sur toute la laize). Né de la volonté d'harmoniser sa politique de reprise d'articles entre magasins et web, l'enseigne affirme ainsi "le droit de changer d'avis" y compris pour le tissu au mètre. Ce service s'applique pour les tissus vendus en ligne et sera également appliqué en magasin, garantissant ainsi une expérience omnicanale.
En échange de son coupon de tissu, le client reçoit un avoir. Le tissu, quant à lui, se voit offrir une seconde vie : il est revalorisé en "coupons tissu" et remis en vente.
Les clients de Monoprix peuvent se restaurer grâce à Bolk
Des produits frais, locaux et de saison, servis à toute heure de la journée, c'est ce que propose Monoprix depuis ce lundi 14 novembre dans son magasin situé au 23 avenue de l'Opéra à Paris (1er arrondissement). Une offre de restauration rapide, économique, et personnalisée, signée Bolk, spécialiste de la cantine robotisée. L'entreprise installe depuis février dernier des distributeurs de repas en milieux professionnels.
La clientèle de Monoprix peut désormais choisir parmi 10 recettes évoluant au gré des saisons ou bien personnaliser entièrement leur plat. Les clients sont servis en moins d'une minute, dans un bol en kraft 100 % recyclable. Bolk reverse 1 % de son chiffre d'affaires à 1 % For The Planet qui lutte pour la préservation de l'environnement.
La réparation des appareils électriques et électroniques en partie remboursée grâce au "bonus réparation"
Les éco-organismes écosystem et Ecologic mettent en place un "bonus réparation" à partir du 15 décembre prochain. L'objectif est d'inciter les consommateurs à prolonger la durée de vie de leurs équipements électriques et électroniques plutôt que d'en acheter un neuf. Pour bénéficier du bonus, les consommateurs français doivent faire appel à un réparateur labellisé QualiRépar. Cette labellisation permet de référencer les réparateurs pour leurs compétences professionnelles. Le réseau comptera près de 500 réparateurs labellisés lors de son lancement, répartis sur l'ensemble du territoire français. Les éco-organismes se fixent pour objectif de rassembler 1 500 réparateurs labellisés d'ici fin 2023.
Le "bonus réparation" se déduit de la facture. Le réparateur obtient par la suite le remboursement auprès des deux éco-organismes. 31 types d'équipements sont concernés : aspirateur, lave-linge, lave-vaisselle, réfrigérateur, téléphone portable, téléviseur, ordinateur, centrale vapeur, cuisinière, perceuse, grille-pain, machine à café, entre autres. Les 'bonus réparation' s'élèvent à 10 euros pour un grille-pain, jusqu'à 45 euros pour un ordinateur portable et demeurent fixes, quelle que soit la nature de la réparation. Ces montants ont été définis par les éco-organismes et représentent, en fonction du type d'équipement, environ 20 % du coût moyen des réparations. Les réparations éligibles à ce dispositif concernent les appareils non couverts par une garantie (légale, commerciale, ou via une assurance).