Qui sont les 7 influenceurs virtuels les plus attractifs pour les marques ?
Près de 6 utilisateurs sur 10 suivent au moins un influenceur virtuel sur les réseaux sociaux. Plus édifiant : selon une étude menée en 2022 par Influencer Marketing Agency, plus d'un tiers des consommateurs confient avoir déjà acheté un produit promu par ces avatars. Ce phénomène attire de nombreuses marques avides de nouveautés, qui n'hésitent pas à collaborer avec ces faux influenceurs. Retrouvez les 7 créateurs de contenu virtuels les plus marquants du monde de l'influence.
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Lil Miquela
Créée en 2016 par l'entreprise californienne Brud Inc., Lil Miquela est l'une des influenceuses virtuelles les plus connues de la planète. Pas la plus suivie mais la plus influente ! C'est ce qu'affirmait, en 2018, le média américain Time Magazine, qui faisait apparaître la créatrice de contenu dans son classement des 25 personnalités les plus influentes d'internet. Ses engagements pour le mouvement Black Lives Matter ou pour la cause LGBTQ+ ont participé à sa renommée. Aujourd'hui suivie par plus de 3 millions d'internautes sur Instagram, Lil Miquela a collaboré avec des annonceurs de premier plan tels que Prada, Calvin Klein, Samsung ou encore Dior.
Dernièrement, la jeune femme virtuelle s'est associée au constructeur automobile BMW, à l'occasion de la sortie de son nouveau véhicule entièrement électrique, à la fin de l'année 2023. Des partenariats particulièrement juteux pour la créatrice de contenu ? Certains spécialistes du secteur affirment que les revenus annuels de Lil Miquela atteignent les 10 millions de dollars.
Lu Do Magalu
Tout droit venue du Brésil, Lu Do Magalu est la créatrice de contenu virtuelle la plus suivie dans le monde. Faisant sa première apparition sur le web en 2009, l'influenceuse comptabilise 6,8 millions de followers sur Instagram et 7,3 millions d'abonnés sur TikTok ! Un succès qui dépasse toutes les espérances de Magalu (ou Magazine Luiza), l'enseigne de grande distribution brésilienne à l'origine de la création de Lu Do Magalu.
Selon L'ADN, l'influenceuse brésilienne aurait réalisé des recettes dépassant les 500 millions de dollars en 2019. L'année d'après, la marque allemande Adidas s'est offert les services de l'influenceuse, pour le plus grand plaisir de l'enseigne brésilienne Magalu : "La participation de Lu Do Magalu à la campagne Adidas fait partie de la construction du personnage et montre l'important atout de notre entreprise dans la catégorie mode", s'enthousiasmait Pedro Alvim, responsable de la marque et des médias sociaux chez Magalu.
Imma
Imaginée en 2018 par l'entreprise japonaise CG ModelingCafe, Imma est suivie par près de 400 000 internautes sur le réseau social Instagram. Après avoir fait la couverture du magazine CGWorld, Imma a été repérée, en 2020, par l'enseigne suédoise Ikea. Plusieurs publications sur les réseaux sociaux promouvant les produits de la marque ont été postées par l'influenceuse 2.0. Cette collaboration ne s'arrêtait pas là : la créatrice de contenu nippone a carrément été "embauchée" par le magasin Ikea d'Hakuju, au Japon, afin d'animer les rayons de l'établissement. Installée sur son canapé au premier étage, allongée dans son lit au deuxième... Des écrans LED ont été spécialement placés par le mastodonte suédois pour créer une illusion d'optique et offrir une expérience originale à ses clients.
Shudu Gram
Conçue en 2017 par le photographe de mode Cameron-James Wilson, l'influenceuse virtuelle Shudu Gram a profité de la grande notoriété de la chanteuse Rihanna pour se faire connaître, en 2018, par le grand public. L'interprète de Diamonds avait, en effet, publié une image de l'influenceuse portant un rouge à lèvres de sa marque Fenty Beauty. Rassemblant à ce jour près de 250 000 abonnés sur Instagram, Shudu Gram a suscité plusieurs polémiques sur la toile depuis sa création. Alors que certains internautes déplorent le fait que Shudu Gram ait été conçue par un homme caucasien, d'autres critiquent le choix de certaines marques de privilégier une influenceuse virtuelle plutôt que d'embaucher de vraies mannequins de couleur, ce qui participerait à la diversification d'un secteur encore trop homogène.
Janky et Guggimon
Un lapin blanc aux dents de requin et une sorte de chaton développés par la marque de divertissement web3 Superplastic. Les influenceurs Janky et Guggimon rassemblent, à eux deux, près de 3 millions d'abonnés sur Instagram ! De quoi attirer de nombreux annonceurs, à l'image du constructeur automobile Mercedes-Benz : en janvier 2023, la marque allemande a profité du salon Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas pour dévoiler sa collaboration avec web3 Superplastic.
Ensemble, les deux marques ont imaginé un spot publicitaire mettant en scène Guggimon avec la propre mascotte de Mercedes-Benz, Superdackel (un chien pendulaire). Dans ce dernier, le lapin blanc et le teckel roulent à fond dans les rues de New York, installés au volant d'une Mercedes. Parallèlement, Janky et Guggimon ont fait leur apparition dans le jeu vidéo Fortnite, qui compte plusieurs centaines de milliers de joueurs.
Arvi le Renard
"Un jour, j'ai posté une vidéo sur TikTok et du jour au lendemain, plein de gens se sont mis à regarder ce que je faisais. Du coup, j'essaie de faire des vidéos pas trop nulles pour que les gens ne se sentent pas trahis." Comptant aujourd'hui 500 000 abonnés sur YouTube et 2,4 millions sur TikTok, Arvi le Renard est parvenu à faire sa place dans le microcosme des médias sociaux. Premier influenceur virtuel de l'Hexagone, l'avatar a collaboré avec plusieurs marques, parmi lesquelles figure l'enseigne française Monoprix. En septembre 2022, celle-ci avait lancé une campagne en collaboration avec le célèbre renard sur TikTok.
Anne Kerdi
Dans l'univers de l'influence virtuelle, l'Hexagone peut également compter sur Anna Kerdi, la fausse égérie de... la Bretagne ! Âgée de 25 ans, l'influenceuse bretonne partage, sur Instagram, ses différentes activités touristiques réalisées au sein de sa chère région. Aujourd'hui suivie par près de 9 000 followers, Anne Kerdi a été conçue, en mars 2022 par Sébastien, alors en pleine reconversion professionnelle : "Je venais de quitter mon entreprise. Je me suis dit qu'il y avait une opportunité de carrière à envisager dans l'IA, accessible depuis peu au grand public. J'ai réfléchi à un projet rendant compte des possibilités offertes par l'IA. Instagram m'est apparu comme le support idéal", se confie-t-il auprès du pôle communication de la région de la Bretagne.
Quant au contenu, Sébastien a souhaité se démarquer "en proposant des posts variés, parlant aussi bien de gastronomie, d'économie ou même des grands événements de (son) territoire, afin que les Bretons comprennent pourquoi ils peuvent être fiers de leur région". Les marques ne sont donc pas les seules à porter de l'intérêt à l'influence virtuelle !
