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Congrès ESOMAR 2015 : une édition très "data centric"

A tous ceux qui n'ont pu assister au congrès annuel d'ESOMAR, qui s'est déroulé du 27 au 30 septembre dernier à Dublin, Luc Laurentin, président du Syntec Etudes Marketing & Opinions, livre ses impressions à chaud.

Publié par AMELLE NEBIA le | Mis à jour le
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Luc Laurentin : Président du Syntec Etudes Marketing & Opinions
Luc Laurentin : Président du Syntec Etudes Marketing & Opinions

emarketing: Que faut-il retenir de cette édition 2015 du congrès Esomar, ce rassemblement mondial de l'industrie des études ?

Luc Laurentin, président du Syntec Études Marketing & Opinions : Comme tous les secteurs, celui des études est impacté par les évolutions sociétales et par les avancées technologiques. Le discours ambiant tourne beaucoup autour des enjeux de transformation et d'adaptation liés à l'époque. Sur la compréhension des nouveaux usages, de la consommation des médias, des réseaux sociaux, des usages des devices, de l'évolution de la consommation, du B2B... et de la nécessaire capacité de nos entreprises à mener des analyses et interprétations pertinentes pour apporter les réponses les plus justes aux clients. Bien évidemment la data est au coeur de tous les discours, mais aussi les neurosciences et/ou les sciences comportementales. Quels sont les nouveaux types de recueils, le meilleur moyen de croiser les données, d'accompagner dans la compréhension de l'époque et d'anticiper. La profession cherche des voies nouvelles : il y a une profusion d'intelligence et c'est très réconfortant !

emarketing : Parmi les conférences et papiers auxquels vous avez pu assister, lesquels vous ont particulièrement enrichi ?

Je ne suis pas un joueur, donc les tiercés ou autre... ne sont pas dans mon registre ! Les conférences n'étaient pas toutes d'égale qualité, mais plusieurs m'ont intéressé par leur approche prospective. J'ai surtout vu chez les exposants, des solutions très novatrices en terme de : recueil d'informations, de neurosciences et d'analyse comportementale en ligne notamment, venues du nord de l'Europe et d'autres contrées, mais ce n'est pas à moi de faire la promotion de ces entreprises .

emarketing : Comment est le " moral " de vos confrères français en ce tout début d'automne ?

Le début d'année n'a pas été flamboyant, nous sommes toujours très impactés par l'environnement économique, mais les affaires repartent. Je trouve mes confrères enthousiastes, très en recherche d'innovations, de leviers de transformation et d'évolution de leurs organisations. Il ne faut pas oublier que nous faisons parti comme tous les adhérents de la Fédération Syntec de l'environnement des " métiers de la connaissance" et que le principal actif de nos entreprises sont les femmes et hommes qui les constituent. L'enjeu de formation et d'accompagnement à la mutation des collaborateurs et pour moi crucial. Le reste après est technique.

emarketing : Je sais que vous n'avez pas de boule de cristal... Mais comment s'annonce 2016 ?

Je suis d'un naturel optimiste, les indicateurs montrent qu'un embryon de reprise se profile et si l'État ne nous met pas d'entraves comme il en a le secret, 2016 devrait être une année de reconstruction positive, compte tenu de tous les points que j'ai abordés avant : travail fait par les instituts, les organisations professionnelles etc ...

emarketing : Enfin les mots les plus entendus à Dublin et ce qui vous a le plus bluffé ?

Data et transformation et ESOMAR bien sûr ! Et ce qui m'a le plus bluffé, c'est l'intelligence collective de notre industrie.


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