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Bâtir les métiers du futur en 7 propositions

Publié par Fiona Gentilleau le

Accélérer la transformation digitale, repenser sa raison d'être au travail et miser sur les soft skills... Voici 3 des 7 pistes proposées par l'Observatoire des métiers du futur, think tank dédié aux mutations du travail et à l'employabilité, dans son livre blanc, publié en juin 2020.

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Mener une réelle transformation digitale

La transformation digitale s'est accélérée pendant la crise sanitaire. Celle-ci a montré la capacité des sociétés à s'adapter rapidement dans une situation exceptionnelle en évoluant avec flexibilité, collaborativité et en augmentant leur impact. Selon le rapport de l'Observatoire des métiers du futur, une présence digitale est certes indispensable mais elle doit être abordée comme une expérience utile et enrichissante sans occulter les changements internes nécessaires tels que la façon de travailler, la façon de produire ou encore le rapport au client.

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Devenir un DRH du futur

La deuxième proposition du rapport de l'Observatoire des métiers du futur porte sur le rôle du DRH. Entre stratège et leader des transformations, data lover, agent des talents, coach agile, dénicheur et cultivateur de potentiel, le rôle du DRH va devenir encore plus central. Visionnaire, il devra anticiper les enjeux en plus d'analyser les données de l'entreprise, adopter des méthodes de recrutement différentes et canaliser des équipes qui exigeront à l'avenir, plus de formation et de changement.

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Repenser l'organisation et les formes de travail

Le modèle salarial se fait vieux et les nouvelles formes de travail évoluent : le freelancing ou l'intrapreneuriat se développent, permettant de fidéliser les collaborateurs employés en proposant une certaine liberté et une diversité de tâches et de missions. Selon l'Observatoire des métiers du futur, les entreprises devront se préparer à bâtir un ensemble d'enjeux collectifs au sein d'une structure polymorphe. La présence physique en entreprise va être également revue pour laisser plus de place au télétravail, dont l'efficacité a été prouvée lors de la crise du Covid-19. Pour que cela fonctionne, le rapport de l'Observatoire appelle à une refonte des modes organisationnels qui devront passer d'organisations traditionnelles, verticales et hiérarchiques à des projets, du travail en réseau et des groupes de travail. Dans ce contexte, le manager devient un pilier central, ce qui implique d'imaginer, dès maintenant, avec les RH, un nouveau référentiel managérial.

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Donner du sens à son métier

L'Observatoire des métiers, le dit et le redit : encore plus après la crise qu'auparavant, l'humain souhaite donner du sens à son travail et une raison d'être, pas nécessairement à son emploi à proprement parler, mais plutôt à l'action collective dans laquelle il s'inscrit. Les entreprises doivent donc réfléchir à comment répondre à cette attente grandissante des collaborateurs.

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Placer l'emploi et l'humain au coeur des organisations

C'est à la collectivité qu'il appartient de faire que la transformation digitale soit une opportunité de changement à grande échelle au service de la reprise de la croissance et de l'emploi. C'est aussi à l'entreprise de devenir plus attractive pour recruter et fidéliser les talents les plus stratégiques. Le savoir-faire du manager consistera non plus à identifier des candidats pour les postes-clés de l'organisation, mais à proposer des postes stratégiques ou des nouveaux métiers pour des salariés-clés de l'organisation afin de placer l'humain au coeur des métiers du futur.

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Capitaliser sur les soft skills

62% des managers sont aujourd'hui prêts à engager principalement en se basant sur les soft skills, selon une étude Cadremploi/Michael Page de mai 2019. Pourquoi ? Car les individus devront constamment s'adapter à de la nouveauté, notamment dans leur travail. D'où l'impérieuse nécessité, selon le rapport de l'Observatoire des métiers du futur, d'instaurer, au sein de l'entreprise, un environnement favorable à la prise de risque et à la confiance.

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Former à grande échelle et apprendre en permanence

Le septième et dernier point de l'Observatoire des métiers du futur concerne la formation à grande échelle et permanente. Car dorénavant, il s'agit d'apprendre tout le temps et partout. L'observatoire parle même d'hybridation des méthodes d'apprentissage. Les besoins de nouvelles compétences évoluent en permanence dans les entreprises, c'est donc à elles aussi d'accompagner leurs salariés... tout en ayant bien conscience de la volonté des salariés de piloter eux-mêmes leur propre évolution. Ils ne confieront plus leur employabilité à leur entreprise uniquement.

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