Résultats du baromètre de l'innovation technologique
L'étude internationale Intel sur l'innovation technologique révèle des changements dans les habitudes et les profils: les jeunes sont plus durs avec la technologie, les femmes en portent le flambeau, et les plus influents partagent plus de données.
Je m'abonneCommandé par Intel Corporation et conduit par Penn Schoen Berland, le baromètre de l'innovation technologique 2013 révèle notamment que si les "enfants du millénaire" (âgés de 18 à 24 ans) sont moins enthousiastes envers la technologie actuelle, ils sont néanmoins plus optimistes concernant un avenir offrant des expériences personnalisées.
Les principales conclusions
· 70 % des jeunes adultes Français considèrent que la société s'appuie trop sur la technologie, et que celle-ci nous rend moins humains (83%).
· Près de la moitié (47 %) de cette génération de Français pense que la technologie devrait apprendre à partir de leurs comportements et préférences lorsqu'ils l'utilisent.
· Positifs sur l'avenir de la technologie dans leur pays, plus de 50 % des jeunes Français sont prêts à favoriser des parkings publics et un contrôle du trafic intelligent pour les véhicules d'urgence, des applications qui suivent nos habitudes de travail, ou des pilules intelligentes qui surveillent notre santé.
· Les femmes françaises de plus de 45 ans sont plus susceptibles que les femmes plus jeunes d'affirmer que nous n'utilisons pas assez les technologies - 43 % contre 35 %.
· Dans le monde, les femmes plus âgées affirment globalement que la technologie nous rend plus humains, à l'exception de la France, où seuls 22 % des femmes de plus de 45 ans se disent d'accord avec cette affirmation.
· Les femmes en France, quel que soit leur âge, hésitent à croire que l'innovation mène à une meilleure éducation (31 %), de meilleurs transports (32 %), de meilleures conditions de travail (38 %) et une meilleure santé (36 %).
· Dans le monde, 81%, et en France 46 % des individus dotés de hauts revenus sont prêts à partager des informations bancaires pour soutenir l'innovation, tandis que seuls 18 % des français aux revenus moyens ou bas l'acceptent. Des différences significatives selon le niveau de revenu sont également visibles en termes de volonté de partager les historiques médicaux ou téléphoniques.
· Les sondés français de tous les niveaux de revenus ont montré une plus grande propension à partager les résultats de tests en laboratoire ou d'opérations de contrôle médical lorsque ce partage résultait en un coût réduit pour les médicaments ou pour le système de santé en général.
· Les Français aux revenus les plus importants sont plus susceptibles de laisser une application apprendre de leurs habitudes de travail pour les rendre plus efficaces (61 % des individus à hauts revenus contre 49 % de ceux à bas revenus).
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· Globalement, la France est moins encline à partager anonymement des informations personnelles, avec une propension globale de 45 %, alors que la moyenne mondiale se situe à 53 %.
Cette enquête a été conduite en ligne par Penn Schoen Berland pour Intel, au Brésil, en Chine, France, en Inde, en Indonésie, en Italie, au Japon et aux Etats-Unis, du 28 juillet au 15 août 2013. Elle concerne un échantillon représentatif de 12000 adultes âgés de 18 ans et plus, avec une marge d'erreur de 0,89 points de pourcentage.