Une adresse 50 % plus chère qu'en B to C
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Une récente étude de Digital Business Surveys ("50 fichiers e-mails B to C
et B to B") confirme que l'e-adresse est plus chère, en France, dans le B to B
que dans le B to C. La différence étant de l'ordre de 50 %. L'étude note au
passage, que le mode de collecte n'influe que peu sur le coût de l'adresse :
0,32 pour l'opt-in, 0,30 pour l'opt-out. Chez le fournisseur PH7, la différence
s'avère un peu plus marquée : 0,30 euro pour l'opt-in contre 0,23 pour
l'opt-out. L'Européenne de Données, qui, comme chez la plupart des
fournisseurs, ne commercialise ses e-adresses qu'à la location, propose des
tarifs à 0,27 euro pour les e-mails nominatifs et 0,22 euro pour les e-mails
génériques (ne comportant que le nom de la société ou du service). Frais
informatiques : 150 euros. Minimum de facturation : 800 euros. Pour ses propres
adresses e-mails, Charter ne descendra jamais en dessous de 0,40 euro. Kompass
annonçait, pour sa part, en octobre 2001 un tarif de location à partir de 0,30
euro jusqu'à plus de deux euros pour une e-adresse avec restitution de la fiche
complète concernant l'entreprise. Bref : la moyenne marché tourne autour de
0,30 euro. Mais les fournisseurs sont de plus en plus nombreux à ne facturer
que l'adresse aboutie. Et pour cause : un fichier B to B, quand bien même il
aurait été constitué et entretenu dans les meilleures conditions, présentera
facilement un taux de NPAI de 15 %. C'est, par exemple, le cas pour la base de
Reed Exposition France. « En fait, le niveau des "vrais" NPAI (adresse non
attribuée, résiliée ou incorrectement formulée) ne sera que de 1,5 %. Les 13,5
% restant seront des "faux" NPAI », souligne Emmanuel Armand. "Faux NPAI",
c'est-à-dire adresses qui n'aboutiront qu'après deux, trois ou quatre envois.
La saturation des lignes ou un dysfonctionnement au niveau du serveur ayant
limité la portée du premier envoi. « Lorsque notre base comptait 200 000
adresses, nous avons demandé à un prestataire d'évaluer le taux de vrais NPAI :
il s'élevait à 3 500, soit 1,75 % du total », raconte le directeur du
département marketing direct de Reed Expositions France.