Mettez la TV dans votre médiaplanning
"La télévision, c'est trop cher pour nous !", entendez-vous autour de vous. Pourtant, si Norwich Union, K par K et Weight Watchers, pour ne mentionner qu'eux, l'incorporent dans leur médiaplanning, peut-être est-ce parce que la télévision possède des arguments dont les autres médias ne sauraient se prévaloir... Si la publicité télévisuelle ne constitue par une nouveauté (elle est présente sur nos petits écrans depuis 1968), son utilisation en France pour générer des contacts, généralement téléphoniques, est nettement plus récente.
Je m'abonne1 Pourquoi intégrer la TV dans votre médiaplanning ?
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Réponse : Car c'est un outil puissant, convaincant, vivant et
efficace. Un outil puissant. Vous pouvez toucher en un seul spot plusieurs
millions de prospects ! Nous verrons néanmoins que cette remarque est à
relativiser dans la mesure où les meilleures tranches horaires de diffusion ne
sont pas nécessairement les plus fréquentées. Un outil de démonstration. On
dit souvent qu'une image vaut mille mots. Que dire, alors, d'une image animée,
de surcroît épaulée d'une bande sonore lui conférant une dimension
supplémentaire ? L'audiovisuel permet de montrer et de démontrer ; il apporte
une crédibilité certaine au message auprès de ceux qui ne croient que ce qu'ils
voient... En d'autres termes, à tous les prospects ! Un outil de spontanéité.
Très vivant, l'audiovisuel est un excellent support de conviction, capable de
combattre l'inertie du téléspectateur. C'est pourquoi les spots TV marketing
direct aboutissent le plus souvent sur un Numéro Vert, aisé à mémoriser, de
façon à jouer pleinement la carte de la spontanéité. Un outil d'efficacité.
Vous connaissez vraiment en temps réel les retombées d'un spot, dans la mesure
où les appels suivent immédiatement sa diffusion ou la fin du program-me au
sein duquel elle vient s'insérer, vous permettant d'apprécier le retour sur
investissement de chaque créneau horaire choisi.
2 Quelles sont les contraintes du média TV pour votre médiaplanning ?
Réponse : Le
manque de ciblage. Un panel comme Médiamat, de Médiamétrie, permet de savoir
qui regarde quoi et à quelle heure, au travers de l'observation de plus de 2
000 foyers. Les personnes qui sont devant leur téléviseur le matin ne sont
globalement pas les mêmes que celles qui regardent les émissions culturelles de
fin de soirée, tout le monde le sait. Un ciblage est donc possible. Mais il
n'est rien comparé à la finesse d'approche qu'offre le couponning presse, par
exemple. L'emploi du couponning TV ne se révèle vraiment pertinent que pour les
produits destinés au grand public. Les heures de diffusion. Il est illusoire
d'espérer activer une cible lorsqu'elle est plongée dans un film à suspens, un
match de foot passionnant, l'interview intime d'une star ou un reportage choc :
elle n'abandonnera jamais le programme en cours pour vous passer un banal coup
de fil de demande de documentation. Moralité, sélectionnez les écrans pub
encadrés d'émissions ou de séries en lesquels le téléspectateur s'investit le
moins possible : au milieu de la douzième rediffusion de Starsky & Hutch, par
exemple. Le prime time n'est donc pas la tasse de thé du médiaplanneur TV, en
termes de taux de remontées, et donc de coût du prospect ainsi recruté. De
même, orientez-vous vers les tranches horaires où les téléspectateurs ne sont
pas particulièrement pressés : le matin après 9 h, l'après-midi jusqu'à 17 h 30
(heures du déjeuner exclues). Sachez néanmoins que les cibles correspondantes
ne sont pas toujours très attentives, car elles font souvent autre chose en
même temps, dans la mesure où bon nombre d'entre elles éprouvent des scrupules
à "regarder la télé pendant que les autres travaillent" : les femmes au foyer,
les retraités, les chercheurs d'emploi sont de celles-là.
3 Comment améliorer les retombées de votre médiaplanning TV ?
Réponse : Jouez la complémentarité. Le couponning TV peut venir appuyer une
campagne marketing direct plus traditionnelle, à base de mailings et de
couponning presse, par exemple. On considère qu'une diffusion télévisuelle
vient améliorer les résultats des autres médias de 30 % en moyenne.
Sous-traitez la réception des appels. Chaque spot engendre instantanément un
grand nombre d'appels. Votre structure interne d'accueil téléphonique risque
fort d'être sous-dimensionnée aux heures de diffusion, et largement
surdimensionnée le reste du temps. C'est la raison pour laquelle les annonceurs
font régulièrement appel à des prestataires spécialisés en télémarketing pour
traiter les remontées. Ils évitent les désagréments d'un standard surchargé,
auprès duquel nombre d'appels n'aboutissent pas, ce qui est une perte sèche
doublée d'une altération de l'image de marque. Ne concevez pas un spot "pub"
traditionnel. Ne considérez pas un instant un écran marketing direct comme
étant un spot pub, ce serait l'échec assuré. En effet, les messages
publicitaires télévisuels font souvent appel au subconscient et à l'imaginaire.
Or, jouer sur le subconscient n'a de réelle influence que sur le moyen et le
long terme, et titiller l'imaginaire n'est pas propice à la spontanéité.
Toujours dans le même ordre d'idée, les images bien léchées des messages
publicitaires ne sont pas de mise en spot TV MD. Cela ne veut pas dire qu'il
faut réaliser des films "bas de gamme", mais simplement que le caractère
esthétisant ne doit pas l'emporter sur le pragmatisme du message. Soyez
concret. Ce n'est pas le produit (ou le service) qu'il faut jouer en majeur,
mais ce qu'il permet de faire, toujours dans le cadre de la démonstration de
son efficacité. Quant au scénario, il est parfaitement identique à celui d'un
bon mailing ! Pour accrocher le téléspectateur, il débute par une
problématique, mâtinée de dramatisation, puis entre en scène la solution et son
utilisation. Une invitation impérieuse à agir immédiatement vient clore le film
: on intime l'ordre au prospect de téléphoner "dès maintenant". Pourquoi faire
compliqué lorsque l'on DOIT faire simple ?