Cinq leviers pour optimiser son plan dans le temps
Comment un annonceur peut-il se donner les moyens d'optimiser le recrutement au fil de ses campagnes ? Voici les cinq leviers qui permettent de tirer pleinement parti des informations issues de l'expérience.
Je m'abonne1 Organiser un suivi rigoureux...
À LIRE AUSSI
- Comment réussir son médiaplanning MD
- Onze conseils pour un bon plan médias
- Trouver les meilleurs supports pour une offre
- Abbey National : le mariage réussi de la publicité et du marketing direct
- Azur Assurances : la santé par les bonnes ondes de l'humour !
- Les CSP +, bête noire du médiaplanning ?
- Mettez la TV dans votre médiaplanning
- Comment réussir son médiaplanning MD
- Onze conseils pour un bon plan médias
- Trouver les meilleurs supports pour une offre
- Abbey National : le mariage réussi de la publicité et du marketing direct
- Azur Assurances : la santé par les bonnes ondes de l'humour !
- Les CSP +, bête noire du médiaplanning ?
Les plus belles
bases de données sectorielles ne remplaceront jamais le suivi annonceur,
campagne par campagne, média par média, offre par offre. Bien mené, le process
même de suivi des rendements permet d'embrayer sur une optimisation en continu,
grâce à une connaissance pointue et réaliste des performances. Or, il arrive
parfois que des chaînes TV ou des supports presse non utilisés pour une
campagne arrivent au premier rang des remontées ! La parade ? Informer au jour
le jour les téléopérateurs du plan médias. « Offrir plusieurs canaux optimise
les remontées, mais attention aux charges de gestion qui viendront accroître
les coûts d'acquisition », prévient Philippe Gardes, directeur général d'OMD
Response. En plus, la multiplicité des canaux accroît les risques de dérapage
dans la chaîne de gestion...
2... Pour capitalisersur sa propre courbe d'expérience
Une base de données renseignée pour chaque
prospect permet de faire des analyses (coût d'acquisition, niveau de
transformation par média) et de faire le tri entre le "bon" et le "moins bon".
« Selon les supports et les jours, on peut se retrouver avec des variations de
coût d'acquisition variant de 1 à 10 », fait observer Philippe Gardes. Et puis,
adopter une démarche structurée de suivi donne la possibilité de se comparer à
une BDD benchmark.
3 Optimiser le coût de recrutement par la réactivité
Il existe deux façons de procéder : soit on cherche à
maximiser les retours (meilleurs couplages offre/média/création, opérations
spéciales), soit on diminue les coûts par de la négociation et une capacité à
saisir des opportunités. Pour tirer pleinement parti de ces leviers, l'idéal
est d'adapter les investissements sur la base d'un suivi mensuel des
performances. « Notre credo est d'utiliser les performances du mois M pour
bâtir le plan de M + 2, même sur des budgets élevés de plusieurs dizaines de
millions de francs », affirme Olivier Martin, directeur commercial de Carat
Direct, qui conseille de conserver 20 % de son budget pour saisir des
opportunités d'emplacement et de prix.
4 Trouver le bon rythme de parution et de renouvellement des offres
Tous les supports n'usent
pas les offres au même rythme ! De façon générale, une offre doit être
renouvelée (ou sa parution espacée) dès que les rendements fléchissent. Mais
pas avant. Dans l'absolu, l'idéal est de ne pas lancer une nouvelle offre avant
que la précédente ait généré tout son potentiel de remontées, sauf si la
pression concurrentielle contraint à une présence intensive (dans ce cas, ses
investissements se "croiseront"). « Si la concurrence est forte, vous serez
obligés de communiquer plus souvent », précise Olivier Martin.
5 Investir sur la notoriété garantit à terme de meilleurs coûts d'acquisition en recrutement
« L'erreur serait de jouer exclusivement le court
terme en investissant tout sur le MD, apparemment plus rentable que la
publicité. Or, le niveau des rendements est fortement influencé par le pouvoir
d'attraction d'une marque, sa capacité à inspirer confiance », juge Philippe
Gardes.