Le "clic and paper", comme son nom l'indique
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Depuis six mois, le VADiste Haléco, spécialisé dans la vente de produits
liés à la sécurité au travail, propose à ses clients de bénéficier du "clic and
paper", technique s'inscrivant parfaitement dans une démarche de
complémentarité des médias. Le système adopté par Haléco repose sur une
technologie développée par la société lyonnaise Wiziway sous le nom "Click on
Paper" (voir Marketing Direct n° 66, p. 30). Rapprochant le papier et le Web,
ce procédé permet de lire des liens hypertextes dans des documents imprimés. Il
offre ainsi un accès direct et immédiat à une page du Web, depuis le catalogue
papier, par lecture optique d'un pictogramme carré de 2,4 mm de côté (les
compétences d'un ingénieur astrophysicien ont été requises pour développer
cette micro-technologie). Haléco a donc imprimé, au fil des pages de son
catalogue papier, des "tags" identifiant les différents produits. Le
bénéficiaire de ce système doit disposer d'une souris spéciale (bientôt,
pourquoi pas, un stylo infrarouge), appelé "cliqueur" chez Wiziway et
commercialisée au prix de 68 euros HT. Le système est d'autant plus ingénieux
qu'il intègre les impératifs de personnalisation. L'édition papier du catalogue
Haléco décline ainsi trois types de pictogrammes : "s'informer", "un produit",
mais aussi "mon compte". Le client peut ainsi, en passant le lecteur optique
sur ce dernier pictogramme, avoir accès sur le Web à des données personnelles
et même confidentielles. Dès lors que le pictogramme accompagnant une référence
dans le catalogue papier est scanné, le navigateur de la page web correspondant
audit produit est ouvert, déclenchant également des éléments de
personnalisation : identification de l'utilisateur, insertion dans un panier
d'achat, validation d'une commande. Le potentiel informatif d'Internet vient
ainsi, en temps réel, faire écho au rôle de pré-achat du papier. « Ce n'est pas
un gadget. Tout cela coûte cher. La quasi-totalité de nos produits sont
référencés en clic and paper. Il y a les frais d'impression du tag, mais aussi
la mise en place du système chez le client, la création d'une hot line
technique spécialement dédiée à ce servic... La souris en elle-même coûte une
centaine d'euros. Aujourd'hui, nous faisons payer la souris à nos clients. Mais
demain, nous l'offrirons peut-être », explique Gérard Colombani, directeur
général d'Haléco. Quant à l'éditeur, il se rémunère sur la génération des codes
scannés. L'intérêt du procédé est évident. Le groupe Les 3 Suisses s'y
intéresse d'ailleurs de très près. Pourtant, le modèle n'a pas que des adeptes.
Romain Roulleau, responsable e-business de Raja, entreprise spécialisée dans la
vente à distance d'emballages et d'équipement de bureau, n'a ici aucune
hésitation : « Je n'y crois pas du tout. Le clic and paper ne pourrait
fonctionner que pour des entreprises ayant un volant de clientèle très
restreint et développant une offre hyper technique ou hyper technologique.
Autrement, installer le système chez l'ensemble de ses clients, faire de la
formation, de la maintenance, s'avérerait ruineux. »