"Cat@mag", trois canaux en un pour la Camif 2/2
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Panier moyen du cyberacheteur : 152 euros
Pour être multimédia, le CCM
traite également l'ensemble des commandes et contacts générés par le Web. Créé
en 1997, le site camif.fr référence aujourd'hui l'ensemble des catalogues Camif
(soit une quinzaine tous pôles confondus). Ce qui représente plus de 100 000
produits dont 45 000 sont visualisés. A côté d'une partie commande/catalogues,
les architectes de camif.fr ont développé un service de quinze boutiques :
jouets-jeux, jardinage, arts ménager... En entrant dans une boutique,
l'internaute peut d'abord choisir une famille de produits et ensuite remplir
les champs d'un à trois critères parmi les six qui lui sont proposés. En
entrant les critères de son choix, l'internaute peut se constituer un tableau
comparatif personnalisé. Lancées en octobre 2000, ces boutiques totalisent
aujourd'hui 20 % du chiffre d'affaires global internet du vépéciste.
Régulièrement, de nouvelles boutiques on line sont créées. Le chiffre
d'affaires réalisé avec Internet s'est élevé en 2001 à 19,4 ME contre 13,7 ME
l'année précédente. Toujours en 2001, camif.fr aura reçu 1,6 million de visites
contre 1,2 en 2000. Quant au panier moyen des cyberacheteurs, il s'élève à un
peu plus de 152 euros. Internet constitue un axe stratégique de développement
pour le Camif. Dans le monde de la VPC, l'enseigne niortaise revendique le plus
fort ratio de chiffre d'affaires directement imputable à l'e-mail. En 2001, ce
média aura représenté 8,5 % des ventes, contre 2,2 % des ventes de la VPC de
produits et services selon la Fevad. En 2002, le mois de mars aura constitué un
record avec 13 % des ventes réalisées via l'e-mail, soit 3,4 millions d'euros.
L'objectif du vépéciste étant de porter très vite le ratio à 10 %. De fait, les
sociétaires Camif se montrent très friands de nouvelles technologies : ils
utilisent Internet 15 à 20 fois plus que la moyenne nationale et 37 % d'entre
eux disposent d'une adresse e-mail. Une récente enquête, par e-mail, auprès du
fichier des internautes portant sur l'utilisation du courrier électronique
comme mode de correspondance a bénéficié d'un taux de retour important : 27 %
contre une moyenne de 5 % pour des sollicitations de ce type. 95 % des
répondants considérant ce mode de contact de manière positive. La base de
donnés de la Camif recense plus de 100 000 e-adresses. Entre 2001 et 2002,
l'entreprise aura reçu de 100 000 à 200 000 e-mails. Avec le traitement
automatisé, la gestion d'un courrier électronique passe de 7 minutes à 2,30 mn.
Quant à l'envoi d'e-mails, il s'avère nettement plus économique que le mailing
postal : 0,015 euro contre 0,5 euro. Les clients internautes peuvent s'inscrire
pour recevoir, toutes les trois semaines, une newsletter les tenant informés
des nouveautés produits, des animations en cours, des événements, de
l'actualité institutionnelle et commerciale de la Camif. A l'image des
promotions relayées dans les boutiques. Car la Camif, qui compte 15 magasins,
envisage de renforcer le poids relatif de ce mode de distribution. « Nous avons
eu un débat interne sur la vocation des magasins. Des magasins, pourquoi ? Le
poids de certaines familles de produits dépassait largement le poids moyen du
chiffre d'affaires des points de vente. Fallait-il alors segmenter différemment
le référencement en fonction des canaux de vente ? Ce qui est certain, c'est
que les boutiques s'inscrivent désormais pleinement dans la stratégie
multicanal de la Camif. Il sera très bientôt possible d'y consulter des bornes
interactives, ou de passer commande on line », explique Philippe L'hermitte.
Les boutiques, qui génèrent aujourd'hui 37 % du chiffre d'affaires du
vépéciste, pourraient ainsi, dans les années à venir représenter entre 40 et 50
% des ventes. La prochaine ouverture est prévue à Rouen pour le premier
semestre 2003. Enfin, dernier relais de contact entre le vépéciste et ses
sociétaires : les "expositions", manifestations commerciales lancées par la
Camif dès les années 70. Du 5 au 7 avril 2002, la Camif a ainsi ouvert, au
Bourget, une "exposition mobilier" : 25 000 visiteurs, 3,3 millions d'euros de
chiffre d'affaires pour un panier moyen de 2 800 euros.