Grand public, B to B : quel papier ?
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«Le choix du papier est différent selon qu'il s'agit d'une opération grand
public ou visant les professionnels. Dans ce dernier cas, le volume est moindre
donc on peut faire appel à un papier de meilleure qualité, estime Yann Le
Quéré, directeur de création de l'agence Conseil Créatif. Pour une campagne
grand public, on choisira du papier couché ou offset. Ce papier présente une
bonne imprimabilité et un excellent rapport qualité-prix. Pour une campagne
professionnelle, on optera pour un papier de création qui apportera quelques
avantages supplémentaires à la présentation du message. Par exemple, pour une
campagne sur du matériel d'éclairage, nous avons choisi un papier spécifique
d'Antalis avec une brillance particulière. » Dans le luxe où les volumes sont
faibles, on utilisera typiquement du papier qui donne un contact visuel et
tactile singulier. Dans la communication bancaire, en revanche, on n'insistera
pas sur le côté luxueux car, ici, il faut rester dans le fonctionnel et surtout
ne pas donner au client une impression de gaspillage. Qui choisit le papier ?
« Entre l'annonceur, l'imprimeur, le distributeur et l'agence, c'est un jeu à
quatre ! », remarque Yann Le Quéré. Le changement de papier dans le cadre d'un
projet, par exemple de l'ordinaire vers un papier plus chic, représente un
surplus de 10 à 20 % sur le budget d'une campagne. Quant au critère poids, il
devient une contrainte importante à partir de 30 000 ou 50 000 exemplaires.
L'objectif est de ne pas dépasser le seuil de 35 grammes. Jusque-là, on peut
bénéficier d'un tarif postal intéressant. Ensuite, les prix montent en flèche.