20 minutes joue la carte de l'interactivité avec Meetic
En exploitant la rencontre en ligne, le quotidien gratuit compte développer des synergies Web-papier-lectorat
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«20 minutes a un vrai besoin de développer sa relation avec le lectorat »,
avoue Augustin Vexiau, responsable des activités multimédia du quotidien
gratuit. Or, lorsque l'on diffuse 450 000 exemplaires qui touchent 1 360 000
lecteurs par jour, maîtriser la connaissance de son cœur de cible n'est pas
chose aisée. D'où l'idée de mettre à contribution le Web, média de
l'interactivité par excellence, et de faire jouer les synergies entre les
différents supports éditoriaux du groupe de presse qui, huit mois auparavant,
avait lancé son site internet éponyme. L'objectif étant aussi de renforcer la
notoriété de la marque, 20 minutes opte pour la mise en place d'un service
interactif, la rencontre en ligne. Il doit permettre aux lecteurs de
communiquer entre eux au sein d'un cercle vertueux où les deux supports, le
site et le journal, font office de relais. Pour en assurer le succès, 20
minutes capitalise sur la puissance du numéro un de la rencontre en ligne,
Meetic (2,7 millions d'inscrits à son service). Le partenariat prévoit un accès
personnalisé au site Meetic, cobrandé aux couleurs des deux entités, à partir
du portail 20 minutes. Via cette nouvelle chaîne, les lecteurs du journal ont
la possibilité de se rencontrer, mais aussi de rejoindre la communauté des 15
000 nouveaux membres qui s'inscrivent, chaque jour, sur meetic.fr. Pour amorcer
la pompe, 20 minutes envisage plusieurs animations telles des
mini-questionnaires hebdomadaires liés à la marque. Sur un ton décalé, le site
proposera aux nouveaux entrants de raconter, par exemple, “mes 20 minutes de
gloire”, “mes 20 minutes de honte”, etc. Une fois inscrits, les membres ayant
répondu auront alors la possibilité de voir leur tête figurer sur le journal
papier, dans un espace prévu à cet effet. « Le meilleur moyen de leur donner la
parole et de déclencher les synergies on - off line, c'est encore de leur
fournir un produit sympathique, branché et dynamique, bref, en phase avec notre
lectorat », précise Augustin Vexiau. Lancé début septembre, le service aurait
déjà capté 250 inscrits en une semaine. Un bon départ, même si la combinaison
reste à valider.