Achat non prémédité avant d’entrer dans le point de vente et réalisé à la vue de l’article ou de ses conditions de vente (prix, promotion, quantités limitées, modalités de paiement…). Il s’est considérablement développé avec l’essor de la distribution en libre-service. « Ces achats sont par définition plus spontanés, moins contrôlés, plus émotionnels que rationnels et s’accompagnent pratiquement toujours de commentaires affectifs », observent Christian Derbaix et Michel Tuan Pham. Le temps consacré à l’achat, ou en tout cas celui consacré au processus de décision, est en général beaucoup plus court que pour un achat raisonné ou tout au moins prémédité. « L’achat impulsif renvoie à des expériences variées en termes de motivations, de processus de réponse du consommateur mais aussi d’évaluation des conséquences d’un tel achat. Le désir lié à l’impulsion découle de l’état affectif du consommateur à un moment donné, dans une situation donnée, mais risque alors de disparaître avec cet état, ou bien peut provenir d’une exceptionnelle adéquation entre les désirs et besoins d’un consommateur et le potentiel émotionnel, expérientiel et symbolique d’un produit ; dans ce dernier cas l’impulsion ne cessera qu’avec l’achat », précisent Annie Bonnefont et Magali Giraud.
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