Emmanuel Macron, du projeeet à la missiooon avec AIDES
Après avoir cherché "Un Emmanuel pour mettre fin au sida", en mai dernier à l'occasion de sa campagne #LookingForEmmanuel, (et l'avoir finalement trouvé en juin sous les traits d'Emmanuel Macron, président de la République qui avait appelé, en compagnie d'Elton John, à se mobiliser), l'association AIDES se mobilise à nouveau avec #CestVotreMissiooon. À trois semaines de la Conférence de reconstitution du Fonds mondial, les 9 et 10 octobre à Lyon, l'association demande au président d'augmenter d'au moins 25% le montant de la contribution de la France, soit 450 millions d'euros par an sur trois ans, afin de traduire le "projeeet" du président en un acte concret. Le geste d'Emmanuel Macron en juin a été " un signe fort pour nous, militants-es de la lutte contre le sida, déjà très mobilisés-es. Nous passons donc à la vitesse supérieure et précisons notre demande : la France doit augmenter sa contribution d'au moins 25 %. Sans quoi, la Conférence sera un échec, le leadership français ne sera que fiction et surtout, le risque de reprise des épidémies partout dans le monde sera au plus haut " explique Aurélien Beaucamp, président de AIDES, dans un communiqué. "Après avoir demandé au président de mobiliser ses homologues, c'est sur la hausse de la contribution française que porte, cette fois, le message. La campagne sera visible en affichage dans les métros parisiens et lyonnais mais surtout partout sur les réseaux sociaux ", note le communiqué, qui évoque des visuels interpellant directement Emmanuel Macron.
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Les revendications d'AIDES :
- Une augmentation de la contribution financière de la France au Fonds mondial de 25 %
minimum soit 1,35 milliard d'euros pour les trois prochaines années (soit 450 millions par an).
- Une augmentation globale de la contribution des États pour atteindre un budget supérieur
à 14 milliards de dollars pour la période 2020-2022 (4,7 milliards par an minimum) ;
- Une affirmation croissante du leadership français : un réel engagement politique, notamment
en faveur des pays desquels le Fonds Mondial se désengage progressivement, et un déploiement
des fonds dédiés aux populations clés ;
- Une mobilisation plus importante des acteurs institutionnels, mais aussi des acteurs privés,
pour lever les freins à l'accélération de la lutte et favoriser l'accès à l'innovation thérapeutique,
particulièrement en Afrique francophone ;
- Une prise en compte effective des besoins des populations clés et des acteurs communautaires
dans les instances décisionnelles et le suivi des subventions.