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Les 10 idées marketing de la semaine (17-21 février 2020)
Au menu des 10 idées cette semaine : Burger King fait moisir ses burgers, Ikea vous paye pour venir en magasin, Brandless prouve qu'avoir une marque, ça a du bon, tandis que Supreme s'associe à Oreo et qu'Adidas loue ses joueurs sponsorisés via WhatsApp.
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Burger King s'affiche avec des burgers en train de moisir
Vous connaissez l'histoire du Big Mac qui ne moisit jamais ? En Islande, certains en font même une attraction. Pour prendre à contre-pied son éternel rival, Burger King a décidé en Suède de laisser moisir son Whopper, et de montrer sa lente transformation en vidéo et en affichage. Mais attention ! Si montrer son produit sous son aspect le moins reluisant est un choix courageux en publicité, c'est aussi un moyen de donner le bâton pour se faire battre : en cherchant "Burger King + moisi" dans un moteur de recherche, on peut se rendre compte que de nombreux internautes avaient déjà eu l'occasion de voir un Whopper moisi... dans leur commande.
WhatsApp, au centre de la stratégie de proximité d'Adidas
Depuis 2015, Adidas utilise WhatsApp comme canal de marketing direct. Si le premier objectif de la marque était au départ de fédérer des communautés locales, en adéquation avec sa stratégie marketing mondiale d'influence "Create the New", elle utilise aujourd'hui l'application de messagerie de Facebook comme un canal de communication à part entière. En témoigne la récente opération "100% Unfair Predator", aussi appelée "Rent a Pred" : sur WhatsApp, les fans pouvaient demander à Adidas d'envoyer un des footballeurs professeur qu'elle sponsorise pour remplacer un membre de leur équipe pour la partie de foot du dimanche... rendant cette dernière clairement déloyale ! Une campagne qui s'est basée sur un insight propre à WhatsApp : les membres des groupes locaux Adidas utilisaient ces derniers pour trouver des joueurs à la dernière minute. Une communauté que la marque mobilise également à son profit, en récompensant les membres à l'origine d'une vente sur son site e-commerce, en partenariat avec la plateforme de social commerce Storr.
À lire sur Digiday.com
Quand Ikea vous achète le temps nécessaire pour venir en magasin
Comment faire du drive-to store ? En rémunérant simplement les gens pour venir dans votre magasin ! C'est ce qu'expérimente Ikea à Dubaï : une fois arrivée en caisse, il suffit de montrer la durée du trajet qui vous a permis de venir dans le magasin via votre application Google Maps. Le caissier déduit alors 48 cents par minute de trajet sur votre facture, en se basant sur le salaire horaire moyen d'un habitant de Dubaï. En moyenne, ce temps de trajet est d'une heure, ce qui permet de s'offrir une table basse. C'est d'ailleurs ce temps de trajet moyen qui a poussé l'enseigne a mettre en place l'opération, après l'ouverture de son deuxième magasin à Dubaï : situé à Jebel Ali, en périphérie et en plein désert, il n'attirait auparavant pas les Dubaïotes, qui se reportaient sur les outils digitaux de l'enseigne pour commander et se faire livrer.
À lire sur Fastcompany.com
Supreme x Oreo, un pari hors de prix
2Pac holographique et Oreo brandés... le plan de communication qui accompagne le lancement de la collection printemps / été de la marque Supreme est aussi perché qu'efficace, en témoignent les nombreuses retombées en presse et en social media. Au-delà de s'associer à une marque comme Oreo, dont les publicités pour le moins originales et autres collaborations improbables ont déjà séduit une large communauté de fans, Supreme réussit son pari en divisant les internautes grâce au prix de ce produit en édition limitée : 8 dollars le packet de 3 biscuits ! De quoi faire parler et renforcer l'image d'une marque qui se veut trendy et cool.
À lire sur Vogue.fr
Duolingo vole avec Angry Birds 2
Que faire quand vous rencontrez un acteur dont l'emblème et, tout comme vous, un oiseau ? Volez ensemble ! Pour prendre de l'altitude et se démarquer sur son marché concurrentiel, l'application linguistique Duolingo s'est associée à l'éditeur Rovio. Au Royaume-Uni, les joueurs d'Angry Birds 2 pourront ainsi se faire aider par le hibou de Duolingo pour progresser, tandis que les utilisateurs de Duolingo verront Red, le personnage principal d'Angry Birds, apparaître dans une vidéo publicitaire entre deux leçons. Le film montre notamment les deux oiseaux de plus en plus en colère contre un utilisateur de Duolingo qui ignore les fameuses notifications de la marque. Des notifications que craignent les utilisateurs les plus passifs, puisqu'elles les encourageant à pratiquer tous les jours. Gare à ceux qui ne feront pas leurs devoirs !
À lire sur TheDrum.com
Le marketing responsable au parfum Unilever
Le géant européen des FMCG opère sa mue responsable : après avoir annoncé l'abandon prochain des marques qui ne seraient pas capables de faire évoluer leurs produits afin qu'ils soient plus éthiques et moins domageables pour la planète, Unilever s'attaque à sa façon de faire du marketing et de la publicité. Alors que l'obsésité infantile est considéré par l'OMS comme l'un des problèmes de santé publique les plus graves du siècle, l'entreprise va par exemple arrêter de faire de la publicité ciblant les enfants de moins de 12 ans (13 ans pour le social media), pour sa crème glacée Wall's. En 2007, son concurrent Mars avait déjà innové en ce sens en dévoilant un "code de conduite marketing" dans lequel il s'interdisait de faire de la publicité pour ses snacks et confiseries autour de programmes dont l'audience était constituée à plus de 25% d'enfants âgés de moins de 12 ans.
À lire sur MarketingDive.com
WWF et Asian Food Network remettent le plastique au goût du jour
Alors que l'Asie est l'un des continents les plus touchés par la pollution plastique, l'Asian Food Network s'est associé à la WWF pour lancer une campagne de sensibilisation originale. Dans la tendance bien connue des trompes l'oeil en cuisine, les deux organisations proposent une série de plats gastronomiques d'un nouveau genre, avec l'aide de cuisiniers et d'influenceurs célèbres : ici les recettes sont tout simplement assaisonnées à l'aide de micro-plastiques ou d'autres déchets. Une façon de sensibiliser l'opinion à ces rejets qui blessent de nombreux animaux marins et sont ensuite ré-ingérés par l'être humain.
À lire sur TheDrum.com
Ce que la fin de Brandless dit des marques et du DTC
De la nécessité d'entretenir les retombées sur les réseaux sociaux et dans la presse sur la durée, à celle de fixer un prix qui permette de marger... La fin de Brandless, qui incarnait pourtant deux tendances marketing fortes (le succès du modèle DTC et la remise en question de l'intérêt de faire de la publicité quand le produit se suffit à lui-même), montre que la marque reste essentielle, d'autant plus à l'ère du digital. Malgré ses packagings épurés et sa séduisante promesse de vendre tous ses produits à trois dollars, Brandless n'a jamais réussi à dépasser ces idées simples et novatrices pour s'affirmer véritablement face aux distributeurs classiques, souvent plus commodes à trouver, et aux DNVB concurrentes, qui proposent souvent une seule gamme et ont ainsi plus de facilités à construire une vraie relation avec les consommateurs. De son côté, à trop vouloir être épuré et gommer les éléments caractéristiques d'une marque, Brandless n'a jamais réussi à asseoir véritablement son image.
À lire sur MarketingDive.com
Red Bull lance son offre de planches de surf en libre-service
Depuis la Saint-Valentin, les surfeurs de Rio de Janeiro au Brésil risquent de voir arriver une nouvelle population sur leurs spots préférés. Red Bull vient en effet de dévoiler son premier service de planches de surf partagées et en libre-service. Inspirée des services de vélos ou de trottinettes, l'offre est effective jusqu'au 8 mars prochain, et accessible au travers de l'application du service de trottinettes Grin - qui permet de déverrouiller la planche en scannant un QR code - pour la modique somme de 1 dollar les 20 minutes. De quoi en initier aux joies de la glisse, tout en offrant aux utilisateurs de Grin un service exclusif et en dopant les téléchargements de l'application.
À lire sur Creapills.com
Quand une IA transforme vos logos
Vous vous demandiez à quoi pourrait ressembler le logo de Google si une IA les réalisait ? C'est possible grâce au nouvel outil de création de logo lancé en bêta test par l'Israëlien Fiverr. L'outil prétend pouvoir "créer un logo professionnel en quelques clics", en utilisant l'intelligence artificielle. Les designers peuvent dormir tranquille, selon FastCompany, leur avenir n'est pas encore menacé.
À tester sur Fiverr.com
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