Recherche

#VivaTech : 5 start-up qui veulent bousculer le retail

Publié par Amélie Moynot le

Déjà installées chez les retailers ou bien décidées à conquérir le secteur, ces 5 start-up exposantes sur Viva Tech (30 juin-2 juillet 2016 à Paris) ambitionnent de changer la manière dont les consommateurs font leurs courses. Découvrez-les en images.

Je m'abonne
  • Imprimer

Haapie

Besoin d'un renseignement sur un produit ? C'est ce que les robots sociaux et cognitifs de la start-up Haapie sont capables d'apporter aux clients d'un point de vente. Disposés en rayon, ils peuvent en effet délivrer de l'information produit, relayant ainsi les vendeurs. Mais ces machines peuvent ainsi être installées chez les particuliers : l'intérêt, alors, pour les commerces, est de pouvoir délivrer, à domicile, des messages ciblés.

Le business model de Haapie repose sur la vente des logiciels qui équipent les robots (500 € le logiciel + robot). La société, qui travaille pour l'heure avec des clients dans les domaines de la formation, de la robotique industrielle ou de l'aéronautique (pour d'autres types d'usages), cherche à présent à s'étendre dans le secteur du retail.

Repères

Localisation : Rennes

Dirigeants : Carolyn Hogg et Frédéric Soufflet

Raison sociale : SAS

Création : 2015

Effectif : 4 personnes

CA 2015 : 170 k€

@Haapie_Robots


Vegidair

Un bac éclairé pour planter salades, épinards et autres plantes aromatiques. C'est ce kit de départ du parfait petit jardinier que propose la start-up Vegidair. Une offre destinée aux particuliers mais qui a également des débouchés dans le B to B en particulier dans le retail.

A l'instar d'un test réalisé en Allemagne par Metro Cash & Carry, les grandes surfaces pourraient en effet l'utiliser, par exemple, pour installer des mini-potagers en rayon afin de répondre à l'attente de plus en plus forte des consommateurs de savoir d'où vient et comment est cultivé ce qu'ils mangent. Utile aussi aux jardineries et autres enseignes spécialisées pour présenter leurs plantes et leurs graines.

Le produit, lancé récemment, est actuellement en bêta-test chez des particuliers. La start-up cherche à lever 100 à 200 k€ pour se développer.

Repères

Localisation : Yvelines

Associés : Yannick Ircha et Pierre Paperon

Raison sociale : SAS

Création : novembre 2015

Effectif : 3 personnes

CA 2015 : NC

@Vegidair


Uzer

Voici Eugène : une poubelle connectée qui permet aux consommateurs d'optimiser la gestion de leurs déchets en scannant le code-barres du produit à jeter pour savoir dans quel compartiment le jeter. Elle les aide également, via une application mobile, à établir leurs listes de courses en fonction de leurs consommations passées.

L'intérêt pour les retailers ? Elle fonctionne pour eux comme un apporteur d'affaires : elle leur permet de référencer leurs produits dans la base (70 000 produits référencés à l'heure actuelle essentiellement chez Groupe Casino, Franprix, Monoprix) et est aussi capable d'envoyer les listes de courses directement sur les sites Web des enseignes.

La start-up qui l'a imaginée, Uzer, vient d'achever une campagne de crowdfunding sur KissKissBankBank. Elle a ainsi récolté 40 000 euros et pré-vendu plus de 200 poubelles. Incubée chez Paris & Co, la société cherche actuellement à lever des fonds pour se développer. Objectif visé : un million d'euros.

Repères

Localisation : Paris

Dirigeants : Paul Alarcon et Clément Castelli

Raison sociale : SAS (source : Societe.com)

Création : mai 2014

Effectif : 5 personnes

CA 2015 : NC

@UzerOfficial


Fitle

Fitle est une cabine d'essayage virtuelle que les marques de prêt-à-porter peuvent installer sur leur site Web pour développer leurs ventes en ligne. Au préalable, l'utilisateur final recrée son corps en 3D via une application mobile avec laquelle il est invité à se prendre en photo dans des vêtements serrés. Lorsqu'il se rend sur le site d'une marque cliente, il peut, en cliquant sur un bouton additionnel dédié, visualiser, sur une silhouette précisément inspirée de ses photos, un vêtement dans la taille et la couleur souhaités. De quoi le conforter dans son choix ou l'orienter vers l'article qui lui ira le mieux pour augmenter sa satisfaction.

Née en décembre 2013, la start-up compte aujourd'hui quatre clients : Tex (marque du groupe Carrefour), Un jour un cachemire, Armor Lux et une marketplace. Son business model est simple. " Pour la marque, le prix comprend les frais d'installation du bouton sur son site, la modélisation du vêtement et une licence mensuelle ", explique Gaétan Rougevin-Baville, cofondateur.

Repères

Localisation : Paris

Fondateurs : Charles Nouboué et Gaétan Rougevin-Baville

Raison sociale : SAS

Création : décembre 2013

Effectif : 19 personnes

CA 2015 : 175 k€ (début de la commercialisation : septembre 2015)

@WeAreFitle

Catopsys

Comment dynamiser une animation commerciale ? En misant sur la réalité virtuelle. C'est du moins la réponse apportée par la start-up Catopsys (en cours de création) avec une technologie qui permet de projeter à 360° des images sur les murs d'une cabine de 10 à 15 m2 installée en point de vente. Par exemple : montrer des images de vigne permettra de booster les ventes de vin lors d'une opération " Beaujolais nouveau ".

L'idée est de faire vivre une véritable expérience immersive au consommateur et ce même si, étonnamment, la solution fonctionne sans casque ni lunettes de réalité virtuelle. " Cela permet à la fois de ne pas vivre l'expérience seul et de gagner en confort ", souligne Daniel Duhautbout, président cofondateur. La start-up cherche actuellement ses premiers clients dans le retail.

Repères

Localisation : Paris

Dirigeants : Olivier Chalumeau et Daniel Duhautbout

Raison sociale : dépôt des statuts en cours

Création : en cours

Effectif : l'idée est de monter jusqu'à 5 personnes

CA 2015 : 0

@Catopsys

Sur le même thème

Voir tous les articles Retail
S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page