Recherche

[Retailoscope] Oney invente le magasin du futur

Publié par Christelle Magaud le

Avec six start-up, Oney a imaginé le parcours shopping de demain, basé sur l'émotion, l'interaction et la personnalisation. La présentation a été faite sous la forme d'un show-room, lors du Weareable Fashiontech Festival, qui s'est déroulé la semaine dernière à la Gaîté Lyrique.

Je m'abonne
  • Imprimer

Parcours d'achat de demain

Dans quelques années, quelle sera notre expérience shopping ? A quoi ressemblera la boutique de demain ? Vêtements intelligents, cabine connectée, hologramme, robots d'assistance, paiement biométrique... Voici quelques-unes des innovations mises en scène par Oney. À la fois banque et filiale d'Auchan, Oney dévoile ce contexte de smart shopping lors du wearable Fashiontech Festival organisé par son partenaire Showroomprivé et son incubateur Look Forward.


Check-in à l'entrée du magasin

Le visiteur, dès qu'il franchit le pas de la porte, place son smartphone sur un capteur. Il est immédiatement identifié en magasin via NFC. Cette technologie lui permettra d'interagir constamment avec le magasin tout le long de son parcours.

Devant lui, une vitrine connectée, réalisée en collaboration avec la start-up Holusion. Apparaît alors un hologramme qui le salue par son nom. Un passeport se matérialise aussi devant lui, également sous forme d'hologramme, récapitulant toute une série d'informations qui lui sont propres : mensurations, taille, budget qu'il peut dépenser...


Le vêtement raconte une histoire

Le client s'arrête devant un portant de vêtements et choisit le tee-shirt qui lui plaît. Il passe celui-ci devant un capteur, qui détecte son étiquette NFC ; dans un présentoir holographique se matérialise l'image de l'article. Nom de code de ce " support ": ADN Cloz. L'idée est de faciliter le choix du client. Défilent alors devant lui, l'histoire du produit, son lieu de fabrication... Egalement, comme le consommateur est reconnu partout dans le magasin, ses préférences s'affichent automatiquement : par exemple, s'il a choisit un tee-shirt blanc mais que dans son passeport figure ses préférences pour la couleur rouge, à côté de la version blanche apparaîtra la version colorée.

Egalement, pour guider son achat, figure en dessous des tee-shirts proposés, le nombre de likes. De cette manière, le client peut, en connaissance de cause, décider de suivre la tendance (en s'appuyant sur les likes des fans) ou bien au contraire se distinguer, en achetant quelque chose de différent.

" Dans le futur, on peut imaginer de plugger une imprimante 3D à ce présentoir et le consommateur, une fois sa sélection arrêtée, pourra fabriquer à la demande son article ", évoque Julien Jonville, responsable grands comptes chez Oney et " metteur en scène " du show-room.


Un robot en guise d'assistant shopping

Arrêt devant ce drôle de petit robot, qui a de faux airs à R2D2. " Sphero accompagne le client vers les produits qu'il souhaite ", décrit Julien Jonville. En clair, il sert d'assistant personnalisé. Plus petit que Nao ou Pepper, les robots dits " humanoïdes ", il n'a pas vocation à parler avec le client, contrairement aux autres. Il doit l'aider, le guider dans le magasin. Certains parcours d'achats peuvent même être préprogrammés dans ses circuits, en fonction des préférences du client, afin qu'il le fasse circuler uniquement dans les allées du magasin qui peuvent l'intéresser. En extrapolant, on peut imaginer l'intérêt de ce nouvel assistant dans les centres commerciaux par exemple.


Une cabine kinect, mise au point avec la start-up Fitizzy

Là aussi, l'accent est mis sur la personnalisation du produit. Pour cette cabine dotée d'un écran à taille humaine, Oney a travaillé avec la start-up Fitizzy, qui proposait ses services, à l'origine, aux sites marchands. Celle-ci est capable de détecter les mensurations du client et d'ajuster le produit à sa taille.

Ensuite, reprenant la technologie de la kinect, une caméra distingue les mouvements du visiteur. Avec son bras, ce dernier interagit avec l'écran et peut, comme il le souhaite, agrémenter son vêtement de logos, motifs, lui donner une nouvelle couleur, le commander en plusieurs tailles...

Le consommateur n'a plus ensuite qu'à déclencher l'option d'achat, avant de passer dans la cabine suivante.


Un jeu pour faire baisser le prix

Jouez... et si vous gagnez, une remise sera effectuée sur le produit acheté : c'est la proposition qui est faite au client dans cette nouvelle cabine. L'écran est identique au précédent, de même que la technologie (kinect), seul diffère l'usage. Le visiteur, avec son bras et à distance, s'amuse à attraper des objets ou personnages et, une fois le jeu terminé, voit apparaître la promotion récoltée (son gain). Il lui suffit ensuite de la faire " glisser ", d'un mouvement, dans le panier et, automatiquement, le prix affiché de son futur achat change. Pour le fun, le visiteur peut aussi se faire prendre en photo dans cette cabine et l'envoyer à ses amis via les réseaux sociaux.?

" En imaginant cet jeu, nous avons pensé que le client, presque naturellement, s'arrêterait pour y participer, attiré par la perspective de faire baisser le prix de son achat. En outre, il reste plus longtemps dans le magasin, ce qui, potentiellement, peut l'amener à consommer plus de choses. d'autant qu'il aura payé moins cher au final son article ", commente Julien Jonville.


Check-out avec le paiement

Ne reste plus qu'à choisir le mode de livraison (click & collect, expédition...). Puis, d'une simple pression du doigt, la facture est réglée. Un dernier présentoir holographique figure à la sortie du magasin, dans lequel ressort le passeport du client, mis à jour, avec son dernier achat. Puis " l'hôtesse " réapparaît sous la forme d'hologramme pour remercier le client.


Oney se spécialise dans les parcours d'achats innovants

A la fois banque et filiale d'Auchan, Oney Banque Accord entend répondre aux problématiques d'un parcours d'achat en pleine mutation. D'où ses multiples partenariats avec les start-up, pour trouver les technologies idéales afin de renforcer l'expérience client.

Créé en 1983, Oney est aujourd'hui présent dans 11 pays (France, Pologne, Hongrie, Italie, Espagne, Portugal, Russie, Malte, Chine, Roumanie, Ukraine) et compte 2000 collaborateurs dans le monde dont 900 en France. Partenaire des commerçants, Oney Banque Accord les accompagne sur tous les canaux de vente, pour redéfinir et optimiser leurs parcours client en capitalisant sur sa double identité de banquier commerçant. Au total, Oney a géré 515 millions de transactions en 2014, a installé 21000 TPE dans 300 hypermarchés et traité quelque 5,4 milliards de données.


Sur le même thème

Voir tous les articles Retail
S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page