Le Grand prix de la vidéo numérique 2018 dévoile ses lauréats

Après une après-midi de conférences opérationnelles, le Grand prix de la vidéo numérique dévoile les réalisations marquantes relevées parmi 85 candidatures, au sein de 14 catégories, au cours d'un dîner. Pascal Chevalier, président non exécutif de NetMediaGroup, nouvellement propriétaire du groupe Editialis, se réjouit d'un événement "très qualitatif, regroupant des interventions de fond [keynotes et tables rondes] durant l'après-midi et la présentation d'un ensemble d'innovations concernant les formats, les attentes des annonceurs et la monétisation des vidéos, récompensées au cours de la soirée".

Les lauréats désignés dans chacune des 14 catégories sont:

• Prix de la vidéo de branding: Orange/Publicis Conseil/Prodigious,

• Prix de la vidéo promotionnelle: GreenPeace/Artefact/GroupM

• Prix de la campagne multiplateforme: Unapei/Glory Paris

• Prix de la vidéo native: VW/Fuse/Remind-Phd/Webedia

• Prix de la vidéo sociale: Unapei/Glory Paris

• Prix de la vidéo éditoriale: Temporis/Lagardère/Dailymotion

• Prix des chaînes de diffusion: Eovi Mcd/WNP

• Prix tuto vidéo: MAC/MinuteBuzz

• Prix B2B en vidéo: GroupM

• Prix des formats: Audi/Remind Phd/Teads

• Prix de la solution technique: Dayuse/Orès/Teads

• Prix de la nouvelle image: Hololamp

• Prix de la vidéo live: Gala/Prisma

• Prix de la meilleure présentation de cas: GreenPeace/Artefact/GroupM

Trois prix transverses ont été décernés:

• Prix de l'innovation: Hololamp

• Mention spéciale du jury: GroupM

• Grand prix: VW/Fuse/Remind-Phd/Webedia

L'événement est conçu pour 200 participants, réservé aux professionnels qui comptent dans le secteur de la vidéo on line. "Ce format permet d'instaurer une véritable relation de proximité entre ce qui se passe sur scène et dans la salle", précise Pascal Gayat, à la tête de NetMedia Events (NetMedia Group).

Si l'événement se revendique très fermé sur place, il bénéficie en revanche d'une forte viralité. Les posts, verbatims et annonces des résultats et des tendances atteignent un reach de plusieurs centaines de milliers de personnes. "Nous étions hier en 'top tendance' sur Twitter hier via le hastag #VNUM2018", se félicite Pascal Gayat.

De nouvelles catégories font leur apparition, telles que le Prix de la vidéo tuto, celui de la Nouvelle image (AR, VR, hologrammes...) et le Prix de la meilleure présentation de cas. "Le tutoriel devient le scénario des vidéos de formation, avec une approche de plus en plus proche des apprenants, tandis que le format vidéo (deux minutes au maximum) apparaît comme le meilleur outil pour présenter un business case, bien moins fastidieux qu'un Power Point", explique Pascal Gayat.

Les candidatures sont soumises à une procédure sélective: une dizaine par catégorie maximum. "La moitié d'entre elles nous parvient de manière spontanée", indique Pascal Gayat. Huit étudiants de l'École supérieure du digital sont ensuite sollicités pour choisir un certain nombre de vidéos qui leur sont proposées sur les réseaux sociaux. Une partie des contenus repérés est ajoutée à la sélection. Durant cinq jours, via la plateforme en ligne Vidmizer, un jury collégial pluridisciplinaire d'une trentaine de professionnels (70% sont des annonceurs) visionne les vidéos et vote pour un cas par catégorie.

Une réunion de délibération a eu lieu jeudi 22 mars, notamment pour déterminer les vainqueurs des prix transverses.

De la production TV à la production Web first

Parmi les tendances remarquées cette année, le Web first caracole en tête. "L'an dernier, 40% des vidéos présentées étaient des campagnes TV déversées sur le Web. Cette année, cela représente moins de 10%",confirme Pascal Gayat. Le Grand prix, remis à Volkswagen, récompense en effet une production réalisée pour un environnement natif sur Allociné, laquelle pourrait être utilisée en tant que spot cinéma.

De l'écriture TV au Web, puis au mobile... Une conférence organisée durant l'après-midi du 4 avril fait le point sur la vidéo mobile: logique d'écriture revue, visionnage possible sur écran vertical, mais surtout, 85% de contenus vus sans le son, "ce qui impose de jouer avec le texte [sous-titres] et l'image", précise Pascal Gayat. De même, les nouveaux formats publicitaires revoient les règles du jeu (swipe, pilotage à la voix...). La fin d'une perception "intrusive" de la pub mobile?