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Labels RSE : quelles sont les certifications à obtenir ?

Face à la pression en interne et en externe, plusieurs entreprises se lancent dans une démarche RSE. La communication de cette politique peut se faire via la certification. Face à la hausse de la demande, les organismes de labellisation se multiplient. Il faudra choisir le bon label adapté à l'entreprise.

Publié par Nassim Anquetil le | Mis à jour le
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Les différentes certifications RSE
Les différentes certifications RSE

Une fois la démarche RSE déployée, l'obtention d'un label représente la prochaine étape. Les labels représentent un pilier de la communication de l'entreprise. Les collaborateurs en interne et les partenaires en externe y prêtent attention. Même dans une relation BtoG, les pouvoirs publics en font un critère de sélection lors d'un appel d'offres. Les certifications sont une manière de valoriser l'engagement de l'entreprise. Il ne suffit pas d'en choisir une ou plusieurs au hasard. Ce choix s'effectue méthodiquement pour servir les intérêts de l'organisation.

Quels sont les avantages des certifications RSE ?

Une certification RSE est une forme de garantie aux yeux des partenaires externes à l'entreprise, quant à son engagement dans cette démarche. La reconnaissance par un label présente de nombreux avantages :

  • améliorer l'image de l'entreprise ;
  • fidéliser les consommateurs et convertir les prospects ;
  • suscite l'engagement des collaborateurs, etc.

L'obtention d'un label passe par une prise de contact de l'organisme qui le délivre. Ce dernier fournit le cahier des charges à respecter pour y parvenir. Il accompagne généralement les entreprises dans cette démarche.

Quelles sont les certifications RSE existantes ?

La démarche RSE est encadrée par plusieurs normes en Europe et en France. Les meilleures pratiques forment la norme ISO 26 000. À l'inverse des normes ISO 9001 et 14001, celle-ci n'offre pas de certifications. Les entreprises l'utilisent uniquement comme un cadre de leur politique.

En revanche, plusieurs labels ont vu le jour, s'appuyant sur cette norme. L'entreprise a tout intérêt à choisir ces labels puisque la norme ISO 26 000 bénéficie d'une reconnaissance internationale.

UN Global Compact

Ce label international est délivré par Global Compact France pour les entreprises françaises. L'obtention de label implique un alignement sur les principes instaurés par les Nations Unies : protection de l'environnement, lutte contre la corruption, droits de l'homme, etc.

Eco-cert

L'organisme Ecocert possède plusieurs types de labels en fonction de l'activité de l'entreprise : Agriculture Biologique Europe, Commerce Équitable, etc. Il est possible de les cumuler pour s'inscrire dans une démarche responsable.

Le label AFNOR

Le label Engagé RSE est délivré par l'Afnor. Il repose sur les grandes lignes de l'ISO 26 000 mais intègre aussi d'autres textes du SD 21 000. Reconnu pour son niveau d'exigence élevé, ce label est utilisé par de grandes entreprises comme la Banque Populaire et Segex.

Positive WorkPlace

La création de ce label remonte à 2020. Cette certification française s'adresse à toutes les structures, peu importe leur taille. Elle accompagne l'entreprise dans son implication dans le développement durable.

B-Corp

C'est l'abréviation de « Benefit Corporation » qui peut se traduire par « société bénéfique pour le monde ». Il s'agit d'une certification RSE internationale. Elle s'adresse aux entreprises commerciales. Pour l'obtenir, l'organisation doit s'aligner sur les exigences sociétales et environnementales. Elle doit faire preuve de transparence envers ses consommateurs.

Comment choisir les certifications RSE ?

Avant même de choisir la certification RSE, l'entreprise doit questionner sa pertinence. Certaines marques n'ont pas besoin de cette reconnaissance. Par contre, d'autres doivent répondre aux exigences des parties prenantes.

Si elle est amenée à choisir, plusieurs critères doivent être considérés :

  • complémentarité avec d'autres certifications (qualité, sécurité, etc.)
  • taille de l'entreprise et l'étendue de son activité : nationale ou internationale ;
  • niveau de maturité de la démarche ;
  • popularité du label auprès des parties prenantes ;
  • temps d'obtention et coût de reconnaissance.

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