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Saint-Valentin : un revenu e-mailing en hausse de 15% chez Cheerz

Pour ses temps forts, Cheerz mise sur la complémentarité entre SMS, emails et notifications. Parmi ces canaux, la marque privilégie l'e-mail pour met en avant son storytelling, tout en veillant à maîtriser la pression exercée, comme nous l'explique Romain Havel, responsable CRM de l'entreprise.

Publié par Chloé Le Blay le - mis à jour à
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Saint-Valentin : un revenu e-mailing en hausse de 15% chez Cheerz

Avec près de 3 millions de clients plus ou moins opt-in selon les canaux, Cheerz mise sur la complémentarité de ses communications avec l'usage de SMS, de mails et de notifications. Mais tous n'ont pas le même rôle que l'e-mail, comme l'explique Romain Havel, responsable CRM chargé de la rétention et fidélisation depuis 3 ans : "plus de 95% des SMS sont ouverts en quelques minutes, et 80% concernant les notifications. Le SMS est un canal ROIste, de par son impact quasi instantané, mais la plupart des personnes ciblées n'y passent que quelques secondes. En comparaison, l'e-mailing, qui demande plus de temps et d'engagement de la part de la cible, nous permet également de mieux mettre en scène l'image de la marque. Les notifications et les SMS servent alors de piqûre de rappel à ceux qui n'auraient pas consulté l'e-mail. On essaye au maximum d'utiliser les différents canaux en complémentarité, et notamment quand on peut utiliser plusieurs leviers pour un même utilisateur".

L'e-mailing, un canal de choix

Bien que l'e-mailing ne soit pas le canal principal, il possède tout de même une place de choix, permettant à Cheerz de véritablement mettre en avant son message "l'email donne plus de place au storytelling et permet de travailler le côté branding d'une manière beaucoup plus forte, la où une notification doit être plus concise". De plus, "accepter de recevoir une newsletter est un véritable gage de confiance fait par l'utilisateur" souligne Romain Havel. L'e-mail offre ainsi un espace plus large, avec des visuels de qualité et des textes plus élaborés, afin de s'adresser à des clients réellement engagés et de mettre en valeur des produits plus premium comme ce fut le cas pour la Saint-Valentin. Par exemple : la possibilité de créer une petite boîte avec des photos dans un format réduit. De quoi rappeler à ses consommateurs que Cheerz les accompagne afin d'immortaliser chaque souvenir de leur vie.

Faire face aux pressions

La newsletter est un outil de communication certes important, mais qui, pour garder son efficacité, nécessite de la part de Cheerz une gestion fine de la pression exercée sur ses bases. Le but est d'éviter la sur-sollicitation, alors que toutes les entreprises augmentent mécaniquement le nombre d'emails envoyés lors de ces temps forts, et donc le risque d'être mis de côté par les FAI et les consommateurs. Pour garantir ses taux de déliverabilité, la marque s'est rapprochée de l'entreprise Validity afin de bénéficier de la certification Return Path. Par ailleurs, l'entreprise mise aussi sur une meilleure segmentation RFM, pour faire varier le nombre d'envois, tout en personnalisant au maximum le contenu des e-mails. Avec une variante de 5 à 6 messages, la marque veut se distinguer et conserver l'intérêt du consommateur. Une attention particulière est aussi portée sur l'activité du client pour ne pas l'étouffer ni finir sans ses spams"si le client ouvre le mail on poursuit sinon, on baisse la pression" . Une stratégie qui paye puisque, lors de sa récente campagne pour la Saint-Valentin, l'entreprise a enregistré "une hausse de 15% de la part du revenu attribué à l'email en global" et un taux d'ouverture qui a augmenté "de 20%" par rapport à 2019, le tout sans remarques négatives de ses clients.


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