La polyvalence, à la croisée des intérêts de chacun
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Parmi les vecteurs de motivation souvent mis en avant , la polyvalence des
agents fait figure de référence. Les téléconseillers en font également un
cheval de bataille. Pour les employeurs, cela répond à des impératifs de
rentabilité en occupant les effectifs à des tâches diverses lors des baisses
d'activité. Pour les salariés, il s'agit de ne pas se trouver sacrifié au
taylorisme le plus caricatural. Les intérêts ne convergent donc pas, mais les
chemins pour y parvenir, si. Pour Eric Dadian, président d'Intra Call Center,
la présence sur un même site de plusieurs plateaux dédiés est une manne en
matière de motivation des troupes : « Nous sous-traitons entre autres le 612.
Ce qui constitue pour nos salariés une excellente base de lancement. Une fois
qu'ils ont touché à l'annuaire, il peuvent selon leurs goûts et leurs
aptitudes, s'orienter vers d'autres métiers, hot line, vente, détection de
projets. Les meilleurs pourront, par exemple, intégrer l'équipe Coca-Cola. » De
son côté, CMC, en tant que sous-traitant, gère la totalité des étapes de la
relation client de FTMS (pour 350 000 abonnés). Ce qui implique la maîtrise de
quatre métiers spécifiques : le point conseil, la base arrière, le recouvrement
de premier niveau et la fidélisation. « Non seulement nous avons instauré la
polyvalence, mais elle constitue une obligation. Tous les conseillers sans
exception passent par le point conseil. Là, ils apprennent le socle de la
relation client, et apprennent à le connaître. Ensuite, ils choisissent. Les
deux tiers de nos 150 conseillers sont affectés au point conseil. Il est clair
qu'au bout de 18 ou 24 mois, la lassitude se ressent », explique Gilles Guérin,
responsable de la sous-traitance FTMS OLA chez CMC. Mais la polyvalence chez
CMC dépasse la planification fonctionnelle des carrières.
TRADUIRE LA POLYVALENCE
Elle se calque sur le quotidien et la production du
centre d'appels en temps réel. Comme pour toute société de commercialisation de
services, CMC doit équiper suffisamment ses plateaux en début et en fin de
journée, périodes de pics d'activité. L'entreprise employant une majorité de
temps complets doit occuper les salariés en milieu de journée lorsque le trafic
s'émousse et que les personnels sont en sur-effectif. C'est là que la
polyvalence a un sens. Elle est appréciée des conseillers, et permet à
l'employeur d'optimiser la productivité. Tous les call centers ne traitent pas
sur un même site une diversité d'activité. Reste alors pour les managers à
créer, au milieu de groupes mono-activité, un pôle multifonction, qui
accueillera, à rythme certes plus espacé, planifié mais en tous cas régulier,
les conseillers spécialisés afin de leur confier des tâches variées.