Ce qu'attendent les salariés
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Les politiques de motivation n'ont de sens que si elles correspondent aux
attentes des salariés. Selon une étude menée en mars 2000 par Plus Intérim
auprès de sa propre base d'adhérents, trois facteurs de satisfaction relatifs à
l'exercice du métier reviennent dans les revendications des téléconseillers. Le
fait de pouvoir disposer des informations susceptibles de donner du sens au
travail. Deuxièmement : l'évolution de la rémunération, perçue comme une
reconnaissance. Troisième facteur : la polyvalence, avec une plage d'expression
pour la prise d'initiative. Quant aux conditions nécessaires à la fidélisation
du personnel, elles se partagent entre quatre points dominants. D'abord le
salaire : selon les intérimaires interrogés, un téléconseiller débutant doit se
voir proposer au moins 100 kF annuels. La rémunération doit passer à un minimum
de 130 kF après 18 mois. Deuxième critère de fidélisation : le statut. Les
téléconseillers estiment qu'à partir de six mois d'exercice, une évolution
devient nécessaire. Troisième facteur : la valorisation du métier. Les salariés
veulent pouvoir nouer avec les clients, qui sont leurs interlocuteurs tout au
long de la journée, une relation responsabilisante. Enfin : les téléconseillers
veulent bénéficier de formations solides, ainsi que de passerelles avec le
back-office, les commerciaux, les meneurs de projet en interne...