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Boonty s'appuie sur quatre types de newsletters commerciales

Pour susciter l'intérêt des internautes à télécharger ses jeux, Boonty les relance par des e-mailings dont certains sont automatisables.

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Créé en 2001 à Paris, Boonty développe des plates-formes de téléchargement de jeux vidéo pour le compte de tiers. Les sites qu'il crée, pour permettre aux internautes de naviguer et d'acheter ces jeux, sont habillés aux couleurs de ses clients. Il s'agit de fournisseurs d'accès comme Club Internet, d'opérateurs téléphoniques comme Alice ou de commerçants en ligne comme CDiscount. Boonty en compte une quarantaine en Europe. Pour développer son activité, il lui faut solliciter les internautes. D'où une animation en ligne commerciale et marketing qui reprend le visuel des clients. « Nous éditons des newsletters commerciales que nous encapsulons dans l'univers graphique des diffuseurs de nos jeux », indique Benoît Mechineau, directeur marketing Europe de Boonty.

Nouveautés et baisses de prix

Boonty édite quatre types de newsletters commerciales différentes. Ces newsletters servent à susciter l'intérêt du joueur. Elles n'ont pas vocation à être exhaustives sur une offre. Leur objectif est d'amener l'internaute à cliquer sur la fiche descriptive du jeu afin qu'il le télécharge. Le catalogue événementiel comprend plusieurs offres parmi les nouveautés avec un produit offert pour un produit acheté associé à des baisses de prix limitées dans le temps. Les opérations Twin mettent uniquement deux offres en avant avec une dédiée à une nouveauté et l'autre avec réduction de prix. La newsletter “One Shoot” porte sur un seul produit. Il s'agit toujours d'une nouveauté dont la communauté des joueurs attend la sortie. « Dans notre domaine d'activité, les deux principaux leviers de réaction sur lesquels nous pouvons agir pour doper nos ventes sont les baisses de prix et les nouveautés », souligne Benoît Mechineau. Le regard de l'internaute est dirigé sur les nouveautés par l'intermédiaire d'un macaron apposé directement sur le visuel du produit. La baisse de prix apparaît, quant à elle, sous la forme d'un prix barré ou d'un macaron. Pourquoi changer les bonnes recettes lorsqu'elles donnent satisfaction ? Et pourquoi ne pas les automatiser lorsqu'elles sont aussi simples ? Une opportunité à côté de laquelle Boonty ne pouvait pas passer. Les One Line Marketing Managers qui gèrent les comptes de diffuseurs partenaires ont ainsi la possibilité de créer des newsletters commerciales en seulement cinq minutes. Pour cela, il leur suffit d'aller chercher des images, des titres et des textes dans une base de données prévue à cet effet. Reste ensuite à paramétrer les promotions qui y sont rattachées. « Nous avons de très bon taux de retour avec les dispositions classiques. Nous avons des accroches courtes qui mettent l'offre en avant en haut de la page. Notre objectif est d'amener l'internaute à cliquer pour ouvrir sa newsletter », résume Benoît Mechineau. Dans chaque newsletter sont repris en bas de page l'ensemble des avantages clients. Avec son prestataire Emailvision, Boonty teste plusieurs libellés d'émetteur et d'objet. Ces tests sont réalisés au moins un jour avant les envois en masse afin d'avoir un nombre de retours suffisants pour en tirer des enseignements. Les tests s'avèrent également indispensables lorsqu'il s'agit de lancer un e-mailing qui relaie un événement comme la Saint-Valentin ou le Nouvel An Chinois.Rien n'est laissé au hasard. L'analyse des retours effectuée par Emailvision a montré qu'il était judicieux d'envoyer les newsletters le vendredi matin. Les internautes prennent connaissance de l'offre, téléchargent les jeux en test dans le courant de la journée et les achètent le week-end suivant. C'est le jeudi que les taux de retour sont au plus bas. Aux internautes qui hésitent encore à télécharger leurs jeux, Boonty vient de proposer une newsletter de type éditorial avec un dossier rédactionnel. La première est sortie fin février et traitait du Sudoku.

Genevieve Hermann

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