Recherche

[Retailoscope] 5 boutiques qui ne vendent rien !

Publié par Dalila Bouaziz le

Ces boutiques ne sont jamais encombrées et sans de queue à la caisse. La raison ? Elles ne possèdent ni stock, ni produits à la vente ! Cinq exemples de ce nouveau type de magasins dit connectés qui mixent virtuel et réel.

Je m'abonne
  • Imprimer

Samsung 837, un centre d'excellence de la marque

Ouvert en février 2016, le Samsung "837" est un espace sur trois étages en plein coeur de Manhattan d'une superficie de 5 000 m2. Il se veut "le magasin du futur : un lieu d'expériences culturel et festif, un centre de support technique personnalisé aux clients", mais sans produit à la vente. "Nous voulons réinventer l'expérience traditionnelle du magasin, le 837 est un centre culturel totalement immersif, avec une programmation qui va puiser dans les passions des gens tels que l'art, la musique, le divertissement, le sport, le bien-être, la cuisine, la mode, le tout alimenté et enrichi par la technologie", explique la marque sud-coréenne.

Le lieu contient un laboratoire, une aire de jeux numérique, un auditorium avec un mur vidéo de trois étages (96 écrans), une galerie d'exposition, des casques de réalité virtuelle, des sièges qui suivent les mouvements de la vidéo que vous regardez, un théâtre de 90 places, une cuisine de démonstration avec tous les derniers modèles de la marque qui servent à expérimenter l'usage des technologies de Samsung. Néanmoins, il existe un centre de support technique personnalisé concernant les appareils Samsung.

Bonobos, une boutique pour hommes sans stock

Située sur la très chic 5e Avenue à New York, la marque de prêt-à-porter pour hommes a ouvert en janvier 2016 un nouveau concept de magasin où les clients peuvent essayer les vêtements mais où l'achat se fait sur le web.

La livraison s'effectue directement et gratuitement à domicile en un jour du centre logistique de Boston à New York.



© D.R.

Jack Erwin, un magasin de chaussures réservé à l'essayage

Dans la boutique de chaussures Jack Erwin à New York, les clients peuvent essayer leurs paires de chaussures mais sont invités à les acheter sur le site internet de la marque. Les vendeurs sont là pour accompagner les clients, en ayant un rôle de conseiller. L'idée de ce magasin est de permettre au consommateur de tester toutes les paires de chaussures souhaitées, de partager ses envies avec les conseillers et de recevoir de leur part des conseils de mode.

Une fois le produit choisi, le client peut, seul ou accompagné du professionnel, utiliser l'application mobile de la marque ou se connecter au site internet pour procéder à l'achat. Les produits sont ensuite livrés au domicile du client gratuitement.


Des "webroom" pour le joaillier Blue Nile

Lancé en juin 2015, le joaillier en ligne Blue Nile propose des "webroom", des magasins où les clients peuvent essayer les bijoux avant de les acheter sur le Web. Pour procéder à l'achat, les clients peuvent soit utiliser les ordinateurs du magasin pour commander en ligne, ou passer commande chez eux par la suite. Un concept qui permet de rassurer le consommateur avant l'achat en ligne.

Après avoir ouvert un magasin à New York, deux autres ouvertures sont prévues courant 2016 à New York et en Virginie.


Décathlon lance un magasin sans stock... puis revient sur ce modèle

En janvier 2016, Décathlon testait un magasin sans stock à Englos, près de Lille qui se voulait un showroom, sur une surface de vente de 1 200 m2, où est exposée l'ensemble de son offre Web, soit plus de 22 000 références.

Le client doit au préalable télécharger l'application sur son smartphone, condition sine qua non, pour faire des achats : le client scanne les produits via leur QR Code puis finalise ses achats en payant à l'une des caisses disponibles dans le magasin. Le client peut tester, acheter mais ne peut emporter les produits. Il a la possibilité de se les faire livrer à domicile en 48 heures ou bien venir les chercher le lendemain dans ce même magasin. Les produits sont en moyenne 10% moins chers que dans un autre point de vente, et le magasin compte une quarantaine de conseillers dédiés aux clients.

En mars dernier, l'enseigne d'articles de sport est revenu sur un modèle hybride en proposant à la vente directe les "consommables" à la vente comme des maillots de bain, des chambres à air, des balles de tennis...

Sur le même thème

Voir tous les articles Retail
S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page