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Le marketing des petits plaisirs de la vie

Le sentiment d'insouciance perd du terrain partout dans le monde. Le manque de temps et l'essor des réseaux sociaux sont les principaux freins à ce sentiment régressif. C'est le résultat d'une étude conjointe entre Ipsos Public Affairs avec la marque Oreo (Kraft Food).

Publié par AMELLE NEBIA le - mis à jour à
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Le marketing des petits plaisirs de la vie

À l’occasion de ses 100 ans, la marque de biscuits Oreo a souhaité connaître la part que les familles, dans le monde, accordaient aux petits plaisirs de la vie, à travers une étude menée avec Ipsos Public Affairs. Résultat ? Les enfants comme les parents ont besoin de plus de temps pour retrouver les joies de l’insouciance.

De la Chine à la Pologne et du Portugal au Venezuela, le sentiment d’insouciance permettant aux enfants et aux adultes de profiter de moments simples et légers, se perd. Le rapport révèle que la grande majorité des parents interrogés estiment que les enfants d’aujourd’hui grandissent plus vite que les générations précédentes, abandonnant plus rapidement leur insouciance. En effet, sept parents sur dix, dans le monde entier, estiment que leurs enfants devraient avoir plus de temps à consacrer à "être simplement des enfants".


L’idée selon laquelle le sentiment d’insouciance est sur le déclin est avérée non seulement pour les enfants, mais également pour les adultes. Partout, des parents aspirent à retrouver le cœur léger qu’ils avaient lorsqu’ils étaient enfants. En fait, une majorité des parents dans le monde (59 %) déclare ne pas s’amuser chaque jour et 54 % déclarent avoir rarement connu, à l’âge adulte, le sentiment de plaisir qu’ils ressentaient lorsqu’ils étaient enfants. Le rapport intitulé "Global spirit of childhood report" (1) s’est attaché à mesurer le degré d’importance du sentiment d’insouciance à travers le monde, afin de découvrir si, dans le monde, les personnes jeunes comme les plus âgées prenaient le temps de profiter de plaisirs simples et de conserver leur âme d’enfant. "Nous échangeons régulièrement avec des consommateurs du monde entier et nous entendons systématiquement parler de l’importance de pouvoir, à tout âge, conserver son âme d’enfant", déclare Sheeba Philip, global brand director pour Oreo. "Nous pensons qu’il est important de prendre un peu de temps pour profiter de moments simples, et c’est pourquoi nous avons réalisé cette étude afin d’en apprendre davantage sur le sentiment d’insouciance qui règne dans le monde."

Le plaisir en famille : un moment qui vaut de l’or, et particulièrement en France

Même si le rapport suggère que le sentiment d’insouciance peut être menacé, le désir des parents de partager de bons moments avec leurs enfants ne s’estompe pas. Trois parents sur cinq (63 %) déclarent que s’amuser avec leurs enfants est bien plus important pour eux que cela ne l’était pour leurs propres parents lorsqu’ils étaient enfants. Et dans ce domaine, les Français sont champions. Sur les 20 pays interrogés, ils sont les plus nombreux à penser ne pas passer suffisamment de temps avec leurs enfants. La France est le premier pays dans lequel les parents souhaitent passer plus de temps à jouer avec leurs enfants. Est-ce que cela signifie pour autant qu’ils ne passent pas assez de temps en famille ? Pas sûr… Passer du bon temps en famille est plus important que tout le reste, pour les Français interrogés.

Le plaisir insouciant est devenu quelque chose de si rare pour les parents et leurs enfants qu’il vaut son pesant d’or, littéralement. Plus de la moitié des parents sondés dans des pays comme le Mexique (54 %), le Pérou (58 %) et l’Inde (77 %) affirment qu’ils échangeraient volontiers une partie de leur salaire contre plus de temps avec leurs enfants. Malgré ce désir écrasant, 59 % des adultes ne prennent pas le temps de s’amuser chaque jour.


La technologie : une épée à double tranchant

La technologie et les réseaux sociaux sont de plus en plus perçus comme des freins aux moments passés en famille. Même si 67 % des parents s’accordent généralement à dire que la technologie les aide à rester en contact, cela a un prix. Lorsqu’ils passent du temps en famille, près de la moitié des parents (48 %) sondés déclarent que la technologie les distrait. Les parents qui travaillent sont plus nombreux à la penser : plus de la moitié (55 %) déclarent que leurs appareils mobiles et les technologies informatiques à leur disposition leur permettent de rester trop facilement connectés au travail alors même qu’ils sont chez eux, en famille. Un peu moins d’un quart des parents (23 %) dans le monde pensent que la technologie améliore la communication avec leurs enfants. Toutefois, dans des économies à croissance rapide comme la Chine et l’Inde, où la technologie joue un rôle majeur dans la vie quotidienne, ce nombre croît, avec respectivement 52 % et 42 % des parents qui pensent que la technologie facilite les relations familiales.


L’importance de conserver une âme d’enfant : un point sur tout le monde s’accorde


Malgré les pressions et distractions qui affectent le temps que les gens peuvent passer en famille et la situation de l’enfance aujourd’hui, il y a de l’espoir. En effet, 88 % des parents déclarent s’être engagés à s’assurer que leurs enfants ne passeraient pas à côté de leur enfance et une majorité (77 %) déclare qu’ils souhaitent pouvoir faire eux-mêmes preuve de davantage d’insouciance, comme lorsqu’ils étaient enfants. "Au travers des continents et des cultures, il existe un désir commun de préserver l’enfant qui est en nous. 2012 marque le 100e anniversaire d’Oreo", déclare encore Sheeba  Philip.

(1) Cette étude a été réalisée durant six semaines, entre novembre et décembre 2011. Plus de 7 000 parents d’enfants de moins de 18 ans ont participé à cette enquête. Les études locales ont été réalisées par le biais de questionnaires en ligne ou d’entretiens individuels dans 20 pays, dont : le Canada, la Chine, la Colombie, le Costa Rica, l’Équateur, la France, l’Allemagne, l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie, le Mexique, le Pérou, la Pologne, le Portugal, Porto Rico, la Roumanie, l’Espagne, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Venezuela.

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