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DossierFacebook : le phénomène... est aussi marketing

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7 - Yohan Stern : "Facebook fait la différence dans le social gaming"

De plus en plus d'annonceurs cherchent à toucher leurs cibles dans un contexte ludique en leur proposant des jeux pédagogiques ou dédiés à les sensibiliser. Yohan Stern, dg de La Fabrique à Jeux et à Buzz, revient sur l'importance de Facebook dans les opérations de social gaming des marques.

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En quoi le social gaming est-il une aubaine pour les marques ?


Déjà, il faut savoir qu'en 2012 aucune marque du TOP 20 des plus grandes marques françaises n'a pas utilisé le jeu social pour communiquer. Et cela paraît évident : selon notre dernière étude, 77 % des internautes français sont inscrits sur un réseau social, soit 30 millions de la population. Parmi eux, 65 % sont sur Facebook. Mieux encore, sur ce réseau social, ils y passent près de 22 minutes par jour et effectuent 1,3 milliard de "Like" par mois. Il est donc clair qu'une marque a tout intérêt à mener ce genre d'opérations sur Facebook pour agrandir sa communauté. A côté, les autres réseaux sociaux se situent loin derrière : Twitter rassemble 5,2 millions d'inscrits et Google+, 4 millions.

Au final, qu'est-ce que Facebook a de plus que les autres réseaux sociaux en matière de social gaming ?

Il y a une vraie différence Facebook dans le social gaming, et ce grâce à sa viralité : 21 % des joueurs Facebook indiquent sur leur mur avoir participé à tel ou tel jeu et 31 % invitent leurs amis à en faire autant. Une viralité encore renforcée par le lancement récent de l'Open Graph par le réseau social. Ce protocole, qui donne la possibilité d'intégrer des pages web au sein de Facebook pour établir une connexion entre un site et l'utilisateur, permet à l'annonceur l'accès à la carte d'identité Facebook du visiteur, ce qui en fait une précieuse source d'informations, et permet au visiteur une expérience fluide, sociale et personnalisée sans nécessité de login.

Au-delà d'agrandir sa communauté via le jeu social, comment la fidéliser et la cibler ?

La marque doit avant tout réunir trois points fondamentaux pour réussir son opération de social gaming sur Facebook : elle doit trouver l'adéquation entre le concept du jeu, les valeurs qu'elle veut transmettre et enfin la cible qu'elle veut toucher. Par exemple, l'an dernier, nous avons mis au point l'animation Facebook "Les Unes du Figaro". Les internautes étaient invités à placer un maximum de Unes du journal qui ont marqué l'histoire sur une frise temporelle, en retrouvant l'année de l'événement ou sa date précise, le tout en un temps limité. Au-delà de son aspect ludique, ce jeu est également porteur de sens pour un média comme Le Figaro. Cette animation a d'ailleurs boosté la notoriété de sa page Facebook qui compte aujourd'hui plus de 318 000 fans.

Le jeu est intéressant mais concerne un public plutôt CSP+. Pourtant Facebook ne s'adresserait-il pas davantage à une cible jeune et technophile ?

Seules les jeux sociaux sur tablettes regroupent davantage de CSP+. Mais cela s'explique simplement par le fort taux d'équipement en tablettes de cette catégorie. Sinon, il faut savoir que 60 % des gens qui jouent sur Facebook ont entre 30 et 60 ans. L'âge moyen du social gamer est de 43 ans et même sur le mobile cet âge moyen se situe autour de 39 ans.

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Aurélie Baffert

Secrétaire de Rédaction

Titulaire de la carte de presse depuis 2007, je suis actuellement éditrice plurimédia, spécialisée dans le marketing.

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