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[Retailoscope] Le Danois Tiger sort ses griffes !

Publié par Christelle Magaud le

Tiger, la nouvelle enseigne du bazar contemporain, développe depuis fin 2014 son réseau de magasins en France. Son but: devenir l'Ikea des produits quotidiens.

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Une nouvelle enseigne sur le créneau de la déco

Vous connaissez Pylones, Little Extra, Hema... Voici Tiger, une enseigne d'accessoires décoration bon marché. Tiger a commencé avec un seul magasin à Copenhague, en 1995. À la tête de plus de 600 magasins aujourd'hui en Europe, au Japon et aux États-Unis, l'enseigne a exporté son concept pour la première fois en 2001, à Reykjavik, en Islande, et a accéléré son internationalisation en 2012. Tiger appartient à la compagnie Zebra A/S.


Un concept de "bazar design"

L'assortiment de produits Tiger comprend de nombreuses catégories d'objets de la vie quotidienne et de services courants, tels que les ustensiles de cuisine, le matériel de bureau, les jouets, les loisirs et l'artisanat, les produits pour les fêtes, la nourriture, les articles de papeterie, l'électronique, le sport, les gadgets et accessoires de mode. Tous les produits affichent un design scandinave et ludique. 3000 références, au total, sont réparties sur une superficie moyenne de 170 m2. Les tarifs demeurent modiques, le panier moyen tournant autour de 5,5 euros.
Pourquoi ce nom? Parce que lors de l'ouverture de son premier magasin, au Danemark, le fondateur vendait tous ses produits au prix de 10 couronnes (1,30 euro). Or, Tiger, (prononcé "ti eur" en danois), est le nom familier utilisé pour évoquer la pièce de 10 couronnes.


Collab avec des artistes

Pour la première fois, un artiste a créé des objets spécialement pour Tiger. Au cours des 12 derniers mois, Misaki Kawai a ainsi travaillé en étroite collaboration avec l'équipe de conception de la marque pour créer la toute première collection d'artiste de Tiger, en édition limitée. Une collaboration que l'enseigne relaie, comme pour toutes ses communications, sur les outils digitaux.

Ambiance vintage

Enseigne familiale, Tiger soigne l'ambiance sonore: de la pop des années 1970, Beatles, Beach Boys, le tout disponible en CD. Les vinyles effectuent aussi leur retour. Un univers old school que l'on retrouve aussi dans l'agencement de la boutique, le mobilier: que des couleurs vives et des gadgets ludiques. Rafraîchissant!

Un modèle proche de celui de Zara

L'assortiment est renouvelé tous les 15 jours. Tous les mois, l'enseigne opère aussi un changement complet de vitrine et support publicitaire. Le but: faire revenir souvent les clients. C'est d'ailleurs la force de ce modèle: s'installer dans les zones de fort passage en centre-ville ou en centre commercial et réactualiser son offre en permanence pour vendre de gros volumes.


La Provence, porte d'entrée du réseau en France

Si la première boutique en France a ouvert le 31 octobre 2014 à Nice, elle a, depuis, été rejointe par sept autres magasins. L'an dernier, l'enseigne a réalisé un chiffre d'affaires de 3,2 M€. D'autres ouvertures sont encore prévues cette année: à Nice, le 20 mai, à Marseille Centre Bourse, le 4 juin, à Nice, le 11 juin et cet été à Plan de Campagne. Partout où Tiger s'installe, le mode opératoire est le même: une joint-venture 50/50 entre la société mère et le partenaire local. Quant au CEO, Xavier Vidal, il a été formé à l'école du commerce, notamment chez The Body Shop et Tesco.

Un marché qui a le vent en poupe

Selon les experts de Xerfi, le marché du bazar est boosté par la crise et la généralisation de "l'achat malin". En 2014, le chiffre d'affaires des 15 leaders du segment s'élevait à 3,5 milliards d'euros. Il devrait, selon l'institut d'études, dépasser les 4 milliards d'euros à la fin de l'année.


Pas de site marchand

Un modèle sans e-shop! Ce qui n'est pas sans rappeler, dans le textile, celui d'H&M, qui n'a inauguré que récemment son site e-commerce. Ou encore celui de Primark, qui s'en passe toujours à l'heure actuelle. Pour autant, cela ne relègue pas l'enseigne au dernier plan en matière de technologie, loin de là. Pour preuve, elle teste actuellement les imprimantes 3D.


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Christelle Magaud

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