Il faudrait être fou pour dépenser plus !
Après sept ans de réflexion, Eram revient avec une campagne d'affichage urbaine et une communication visuelle en magasin. Le ton est toujours décalé.
Je m'abonneIl faudrait être fou pour dépenser plus ... Eram revient sur le terrain de la communication après sept ans d'absence. Une prise de parole qui coïncide avec la fin de la rénovation de ses points de vente amorcée en 2007. Aux commandes de la campagne, Saguez and Partners (identité de la marque) et Benoît Devarrieux (Directeur de création). Olivier Saguez et Benoît Duvarrieux sont deux anciens de CLM/BBDO l'agence historique d'Eram. Ces deux garants du côté décalé de la marque de chaussures populaires ont conservé les codes qui ont forgé le succès de l'enseigne dans les années 80.
Dans cette campagne les chaussures volent la vedette au mannequin, dissimulé derrière un énorme aplat jaune capri, emprunté à la signalétique du magasin. Les textes, sensés racontés l'histoire d'une prise de vue, les textes (Paul Capeille, Benjamin Seff) fustigent les excès du milieu hystérique de la mode et communiquent sur les petits prix. Quatre visuels sont proposés "L'assistant a couché avec le photographe, le mannequin avec le directeur de casting, le créatif avec la cliente...Tout ça pour des escarpins à 3,90 euros..." L'objectif avoué de la direction d'Eram est de rajeunir la clientèle en orientant davantage l'image de la marque vers la mode.
La campagne se fera sur deux grandes vagues, d'abord le 8 septembre pour une semaine en abribus dans les vingt plus grosses agglomérations de France. La deuxième arrivera le 1er décembre en affichage national dans les gares.
(Le décrypage de la saga Eram sera dans "Marketing Magazine" du mois de Novembre 2010 n°144)