Mogador, France Télévisions, YouTube, Google... Médias et réseaux sociaux : quoi de neuf ? (16 - 20 octobre)
Chaque semaine, nous vous proposons une plongée dans l'actualité bouillonnante des réseaux sociaux et des médias. Au menu : Mogador lance son propre podcast fictionnel, France Télévisions intègre le youtubeur Hugo Decrypte à ses équipes, YouTube souhaite interdire les bloqueurs de publicités en France, Google veut défier la concurrence avec son nouveau générateur d'images basé sur l'IA...
Je m'abonneTF1 Pub souhaite réduire l'empreinte carbone de ses campagnes digitales
Pour renforcer son engagement en faveur d'une publicité plus responsable, la régie publicitaire du groupe TF1 renforce ses ambitions en faveur de la transition écologique de la filière communication, en annonçant la publication d'un guide « Low Carbon » pour réduire l'empreinte carbone des campagnes digitales. Dans le cadre de cette démarche, TF1 Pub propose de nouvelles offres Low Carbon et une solution d'intelligence artificielle.
Afin de réduire l'impact carbone des campagnes vidéos diffusées sur MYTF1, la régie publicitaire du groupe lance deux nouvelles offres basées sur plusieurs critères : durée du spot, devices de diffusion, type de connexion de l'internaute... Elles permettent un gain de -14 % à -32 % des émissions carbones par rapport à une campagne non optimisée. Ces offres sont ouvertes à tous les annonceurs et sans surcoût sur MYTF1.
Dans la même démarche, TF1 Pub propose Autopilot Carbon, une solution automatisée toujours pour réduire l'impact carbone des campagnes sur le digital. En effet, les émissions eqCO2 de l'électricité utilisée varient selon la période, le jour, et l'heure de diffusion d'une publicité. Lorsqu'un spot est diffusé lors d'un pic de consommation d'énergie en France, sa diffusion aura un impact environnemental plus important. Dans cette optique, Autopilot Carbon TF1 Pub, l'IA alimentée par les données de RTE (le réseau de transport de l'électricité), permettra d'ajuster la pression publicitaire de MYTF1 sur un pas de temps de 15 minutes. Elle permettra ainsi de réduire de -3,7 % en moyenne l'impact de l'électricité utilisée pour la diffusion des campagnes publicitaires.
Ce nouvel outil sera déployé à partir de janvier 2024 et activé sur l'ensemble de l'inventaire publicitaire de MYTF1, sans action nécessaire de la part des annonceurs et sans impact sur les objectifs de diffusion de leurs campagnes.
De plus, la régie publicitaire précise qu'elle adapte systématiquement le poids des spots diffusés selon les devices sur lesquels ils sont diffusés, tout en conservant le niveau de qualité requis. En effet, plus le poids d'un spot publicitaire est faible, moins les serveurs et les réseaux sont sollicités pour la diffusion d'une campagne. Les équipes du groupe peuvent ainsi réduire le poids des spots jusqu'à 95 % par rapport au fichier réceptionné.
Enfin, pour accompagner ses clients, TF1 Pub publie un guide pédagogique, développé en collaboration avec le cabinet BL Evolution, afin d'identifier les leviers de réduction et évaluer les gains carbones associés. Le guide « Low Carbon » présente des recommandations d'actions sur 18 paramètres qui influencent l'empreinte carbone d'une campagne digitale. Le groupe précise qu'il sera régulièrement actualisé en fonction des avancées techniques potentielles.
L'AFP participe à la création d'un espace européen sécurisé de données
L'AFP annonce être partenaire du TEMS (Trusted European Media data Space ou Espace européen sécurisé de données médias), un consortium qui oeuvre pour la conception et la mise en oeuvre d'un espace commun de données médiatiques à travers l'Europe.
TEMS est un projet commun porté par 43 organisations du milieu des médias et des technologies qui elles-mêmes représentent des centaines d'acteurs des secteurs culturels et de la création dans 14 pays. En tant que partenaire du projet, l'AFP apportera à l'initiative son expertise, notamment en matière de conception de plateforme d'échange de contenus et de vérification digitale.
L'objectif du consortium est de soutenir le développement économique et la croissance future des écosystèmes médiatiques locaux et régionaux dans toute l'Europe. Il marque ainsi une étape importante dans la façon dont le secteur des médias pourra partager et extraire de la valeur des données.
Plus concrètement, TEMS ouvrira la voie au déploiement à grande échelle de services, d'infrastructures et de plateformes de pointe adaptés aux problématiques du secteur telles que la lutte contre la désinformation, l'analyse d'audience, l'amélioration des flux de données dans les chaînes de production, et l'appui dans l'adoption des technologies d'intelligence artificielle (IA) et de réalité virtuelle. TEMS entend faire évoluer les plateformes de médias existantes, les infrastructures d'espace de données embryonnaires, et fournir à tout média intéressé un accès libre à un espace de données commun. Et ce pour aider à la transformation numérique et améliorer la compétitivité de l'industrie européenne des médias.
« L'AFP est fière de pouvoir participer à ce chantier stratégique pour les médias : une plateforme européenne commune de recherche et d'échange de contenus d'information entre professionnels. L'enjeu, à l'heure où la désinformation gagne du terrain, n'est rien moins que de créer un grand espace numérique commun sécurisé pour tous les acteurs du secteur, dans lequel ils pourront facilement valoriser, trouver, échanger et partager des contenus, en étant certains de leur authenticité et de leur fiabilité. Avec son expérience en matière de crédibilité de l'information et de gestion des plateformes, l'AFP va apporter une contribution significative à ce projet européen », déclare Christine Buhagiar, Directrice Europe de l'Agence France-Presse.
L'événement du lancement officiel de TEMS aura lieu le 24 octobre 2023 à Bilbao. Il permettra de présenter le projet, tout en permettant aux membres du consortium de prendre la parole, tels que Innovalia, France Télévisions, la Commission Européenne ou encore l'AFP.
Teksial et Reworld MediaConnect s'associent pour le lancement de Promee via la TV segmentée
Teksial, acteur de services en efficacité énergétique, s'est associé à Reworld MediaConnect pour piloter le lancement de « Promee », un nouveau service de rénovation énergétique à destination des particuliers.
Afin de faire émerger Promee comme accompagnateur des particuliers dans leurs démarches de rénovation énergétique, Reworld MediaConnect a déployé une stratégie de communication sur mesure et son activation, pour faire rayonner cette nouvelle marque auprès du grand public, et plus particulièrement des propriétaires de logements. Ce lancement effectué le 10 octobre bénéficie d'un dispositif multi-leviers qui s'appuie sur l'expertise du groupe Reworld Media, mais également sur sa collaboration avec TF1 Pub.
Au menu de ce lancement : un positionnement et une plateforme de communication ; une signature publicitaire et des asssets créatifs ; une stratégie média on et offline ; une production brand content et TV segmentée via la solution TF1 pub ; une caution média via 6 marques Reworld Media à savoir, Melty, Minute Buzz, Auféminin, Maison & Travaux, Psychologies, et Pleine Vie ; des insights, ciblages, et data stratégie ; une activation de talents influenceurs réputés auprès de communautés engagées ; mais également un déploiement réseaux sociaux, SEO, Display, Vidéo on live, TV segmentée, et Print.
À l'occasion de ce lancement, trois films TV publicitaires réalisés par Reworld Media et son studio Atelier B Production sont diffusés en TV segmentée avec TF1 Pub. La TV segmentée va permettre à Teskial de communiquer autour des contenus premium du groupe TF1, en bénéficiant de la qualité du média TV associée aux capacités de ciblage du digital. Avec cette campagne innovante sur 2 segments de ciblage, Teksial adressera distinctement les « Propriétaires de maison de 35-49 ans et de plus 50 ans ».
« Nous sommes fiers d'accompagner Teksial & Promee dans leur lancement B2C. À travers la création et le déploiement de cette opération Média & Brand Content inédite, Reworld MediaConnect affirme son positionnement de 1ère plateforme média Française, tout en affirmant l'étendue de ses expertises et la puissance de ses marques média : 37,5 M de Français touchés chaque mois dont 7 M intentionnistes rénovation-maison », déclare Elodie Bretaudeau-Fonteilles, Directrice générale de Reworld MediaConnect.
« Nous sommes très heureux de nous associer au lancement de la marque Promee avec Reworld Media. La TV Segmentée, qui concerne aujourd'hui près de 14,7 millions de Français, est un pilier des offres publicitaires du groupe TF1 et une formidable opportunité pour de nouveaux annonceurs d'accéder à la télévision, en adressant une cible personnalisée. TF1 PUB, régie référente de la vidéo en France, démontre une fois de plus sa capacité à proposer des solutions d'adressabilité, pertinentes et adaptées pour soutenir le lancement ambitieux d'une marque telle que Promee », ajoute Dimitri Marcadé, Directeur commercial de TF1 Pub.
Le youtubeur Hugo Decrypte rejoint les équipes de France Télévisions
Après avoir rencontré un succès sans précédent sur les réseaux sociaux, le youtubeur/journaliste Hugo Decrypte, spécialisé dans la création de contenus autour de l'actualité, va faire ses premiers pas à la télévision. En effet, à compter du 28 octobre prochain, il présentera « L'interview face cachée », une émission de 30 minutes qui permettra à Hugo Travers de son vrai nom, de proposer une discussion rythmée par des surprises et des happenings à ses invités, pour apprendre à mieux les connaître. Le tout premier invité de cette nouvelle émission a d'ores et déjà été annoncé par le groupe : il s'agira de Thomas Pesquet.
Par ailleurs, l'émission sera diffusée simultanément sur les réseaux sociaux d'Hugo et sur France 2 à 13H20. En effet, les fidèles abonnés d'Hugo Decrypte sont d'ores et déjà habitués à ce format puisque « L'interview face cachée » est un concept qui revient régulièrement sur la chaîne principale du youtubeur qui contient aujourd'hui près de 1,2 million d'abonnés. Après Angèle, Pierre Niney, Bill Gates, ou encore Emmanuel Macron, c'est l'astronaute français Thomas Pesquet qui se prêtera une nouvelle fois au jeu après avoir livré une première interview à Hugo Decrypte il y a un an.
Avec cette nouvelle émission, la volonté de France Télévisions est d'attirer une audience plus jeune sur ses chaînes. En effet, le groupe souhaite faire de l'audience jeunesse une priorité. C'est notamment dans cet objectif que le groupe a lancé un JT pour les ados et les jeunes adultes le 18 septembre dernier. Faire intervenir Hugo Decrypte sur France 2 fait intégralement partie de la volonté du groupe de dédier une partie de ses programmes au jeune public.
Elon Musk fait (encore) du tri sur Twitter (X)
Depuis son rachat de la plateforme Twitter (depuis devenue X) Elon Musk, qui mène parfois curieusement la barque, semble n'en faire qu'à sa tête, et tente de faire du tri là où on ne l'attendrait pas forcément. Il est même souvent difficile de suivre la cadence tant le patron de Tesla teste des choses différentes quasiment chaque semaine.
Le 4 octobre dernier, une nouvelle étape de tri a été opérée par Musk : la disparition des titres des articles publiés sur Twitter. En effet, les liens et articles de presse n'apparaissent plus que sous la forme d'une image, sans information supplémentaire. Lorsque le lien d'un article est publié sur X, seuls une image et le nom du média en petits caractères en bas à gauche apparaissent. Selon lui, cela fait partie d'une nouvelle esthétique, mais pas que ! Il souhaiterait éviter que les utilisateurs ne se détournent de sa plateforme en cliquant volontairement sur un lien.
Toujours dans l'objectif de faire du tri, Musk a annoncé vouloir masquer les boutons retweets et j'aimes en bas de chaque tweet, alors qu'ils font l'essence même de la plateforme. Pour y accéder, l'utilisateur devra cliquer sur la publication en question. L'esthétique semble toujours en être la raison principale...
Nous n'en sommes plus au premier changement incompréhensible de la part d'Elon Musk, et ceux-ci ne devraient pas être les derniers. Si l'objectif du patron de SpaceX est d'augmenter ses revenus publicitaires sur Twitter et de faire augmenter son nombre d'utilisateurs, tout le contraire semble se produire. Il pourrait même, sans le vouloir, faire du tri parmi ses utilisateurs. En effet, de plus en plus d'internautes se rendent sur Bluesky, l'alternative à Twitter, puisque la plateforme vient d'atteindre le million d'utilisateurs.
Toutefois, pour avoir l'opportunité d'utiliser Bluesky, il faut faire partie des chanceux qui recevront une invitation après avoir été sur liste d'attente. Une fois inscrits, les utilisateurs peuvent, comme sur Twitter, accéder à une timeline sur laquelle apparaissent les « skeets », les publications propres à Bluesky. Ils ont également la possibilité de poster des messages de 300 caractères maximum, de publier des photos, de répondre à des utilisateurs, d'aimer leurs posts ou encore de les reposter... Les utilisateurs ne devraient donc pas avoir trop de mal à prendre en main cette nouvelle plateforme qui pourrait devenir leur nouveau réseau social favori, après la « mort » de l'oiseau bleu...
YouTube souhaite interdire les bloqueurs de publicités en France
Plus tôt cette année, YouTube avait décidé de restreindre petit à petit son contenu à celles et ceux qui utilisaient des bloqueurs de publicité. En effet, le contenu présent sur YouTube étant accessible gratuitement, la publicité diffusée avant et pendant les vidéos est sa seule manière de pouvoir perdurer. D'ailleurs, sachant que des utilisateurs souhaitent particulièrement éviter les publicités lors de leur visionnage, YouTube propose depuis plusieurs années, un abonnement premium pour 12,99 euros par mois.
Alors que cette traque aux bloqueurs de publicités n'avait lieu qu'aux États-Unis, plusieurs utilisateurs français ont eux aussi, reçu des messages de restriction ces derniers jours. Ils se sont alors précipités sur les réseaux sociaux pour faire part de leur mécontentement, notamment sur Reddit et Twitter.
La traque aux bloqueurs de publicité semble se faire en trois étapes. Dans un premier temps, les utilisateurs reçoivent un message d'avertissement de la part de YouTube, qui leur demande de désactiver le bloqueur, et d'activer soit un abonnement premium, soit YouTube Ads, mais ils sont libres de l'ignorer. Dans un second temps, les utilisateurs reçoivent une notification leur indiquant qu'ils ne respectent pas les règles d'utilisation YouTube, et qu'ils sont susceptibles de ne plus pouvoir accéder à la vidéo qu'ils sont en train de regarder. Enfin, un dernier message peut être envoyé à un utilisateur pour lui indiquer qu'il ne peut plus consommer de contenus YouTube à cause du non-respect des règles d'utilisation de la plateforme.
Si certains utilisateurs ne comprennent pas ce fonctionnement et sont particulièrement embêtés par cette traque, d'autres comprennent qu'il n'est plus possible aujourd'hui de consommer du contenu gratuitement sans publicité...
TikTok permet à ses utilisateurs de publier du contenu à partir de plateformes externes
TikTok annonce lancer une nouvelle API intitulée « Direct Post ». Elle permet à ses utilisateurs de partager du contenu sur TikTok, directement depuis des plateformes tierces. L'objectif de cette API est alors de faciliter le travail des créateurs qui pourront par exemple, intégrer des sous-titres ou définir des paramètres d'audience sur une plateforme tierce, et les publier instantanément sur TikTok.
Pour utiliser Direct Post, les créateurs doivent passer par deux étapes. Dans un premier temps, ils doivent connecter leur compte TikTok à la plateforme tierce de leur choix. Ensuite, la plateforme lance un processus de vérification avant de leur accorder un accès à l'API de publication de contenu. Après autorisation, les utilisateurs ont la possibilité d'exporter des contenus directement vers TikTok.
Quelles sont les plateformes tierces disponibles ? Parmi les partenaires annoncés, nous retrouvons Adobe, qui va permettre aux utilisateurs d'exporter du contenu à partir d'Adobe Premiere Pro, ou Adobe Express notamment, sans avoir besoin de quitter leur flux de travail.
« Aujourd'hui plus que jamais, la publication de contenu en temps réel est devenue une nécessité, et les créateurs de tous niveaux ont besoin d'outils qui leur permettent d'être plus efficaces et sans contraintes », déclare Deepa Subramaniam, VP marketing produit Creative Cloud chez Adobe.
La nouvelle API TikTok permet également d'exporter du contenu depuis CapCut, l'outil de montage vidéo de ByteDance ; depuis DaVinci Resolve, logiciel de montage ; depuis SocialPilot, outil de gestion des réseaux sociaux ; ou encore depuis Twitch, puisqu'une grande majorité des contenus présents sur cette plateforme de live sont bien souvent partagés sur TikTok. Les streamers auront ainsi la possibilité de partager leurs clips Twitch sans avoir besoin d'alterner entre les deux plateformes.
« Direct Post » vient ainsi rejoindre une première fonctionnalité, « Share to TikTok » qui permettait d'envoyer les contenus d'une plateforme tierce, dans les brouillons TikTok afin de pouvoir les éditer, les modifier, et les publier. Désormais, il sera possible de faire tout cela depuis une seule et même interface.
Instagram teste trois nouvelles fonctionnalités
Le 6 octobre dernier, l'événement « Instagram University » s'est tenu à New-York, lors duquel Ahsley Yuki, Co-directrice des produits, a annoncé l'arrivée de plusieurs nouvelles fonctionnalités destinées aux plus jeunes utilisateurs. Qu'en retient-on ?
Dans un premier temps, Instagram souhaite permettre à ses utilisateurs de partager des Notes audio et vidéo. Jusqu'alors, les utilisateurs pouvaient partager des Notes écrites, visibles au-dessus de la partie « messages privés » de l'application, et l'agrémenter d'un extrait musical de 30 secondes. Désormais, les utilisateurs pourront inclure un enregistrement vocal, ou un selfie vidéo.
Dans un second temps, Instagram a prévu d'enrichir sa fonctionnalité « Amis proches », en permettant à ses utilisateurs de créer plusieurs listes distinctes d'amis proches. Cela se rapporte notamment au fonctionnement des stories privées de Snapchat, puisque les utilisateurs ont la possibilité d'en créer autant qu'ils le souhaitent pour délimiter les différents types de contenus qu'ils partagent.
Enfin, Instagram a décidé de mettre l'accent sur des fonctionnalités d'anniversaire. Plus concrètement, des rappels pourront être envoyés pour aider les utilisateurs à se souvenir de l'anniversaire de leurs proches, tout comme c'est déjà le cas sur Facebook notamment. De plus, des effets de profil seront accessibles pour mettre en avant les anniversaires de chacun. Les utilisateurs auront, bien entendu, la possibilité de choisir qui peut avoir accès à leur date d'anniversaire ou non. Maintenant confirmées, ces fonctionnalités avaient déjà été annoncées par le développeur web Alessandro Paluzzi sur son compte Twitter en avril dernier.
Bien que ces fonctionnalités aient été présentées lors de l'événement « Instagram University », aucune date de lancement officiel n'a été donnée à ce jour.
Google souhaite défier la concurrence avec son nouveau générateur d'images basé sur l'IA
Afin de faire face à la concurrence, notamment Bing ou Chat GPT, Google a annoncé dans un blog post, être actuellement en train de tester de nouvelles façons de faire des recherches sur son moteur, grâce à l'IA. Ces nouveautés permettraient de générer des images, ou de rédiger les premières lignes d'un texte, tout comme le proposent déjà plusieurs outils particulièrement en vogue.
Avec SGE (Search Generative Experience) de Google, via le programme Search Labs, plus besoin de passer par un outil spécialisé ! Hema Budaraju, Director of Product Management chez Google, précise qu'il est parfois difficile de trouver une image à la hauteur de notre imagination. Ce sera désormais le cas grâce à l'IA. En plus de générer une infinité d'images à la hauteur des descriptions faites par un utilisateur, il aura la possibilité de détailler encore davantage ce qu'il souhaite illustrer en modifiant des parties précises d'une image générée dans une première version. Une option sera également accessible pour accéder à des images générées par l'IA, directement via Google Images.
L'entreprise précise que pour assurer la protection des utilisateurs, les images allant à l'encontre de sa politique d'utilisation seront automatiquement bloquées. Pour les autres images, un filigrane intégré permettra de préciser qu'il s'agit d'une illustration générée à partir d'une IA, afin d'éviter de diffuser des messages trompeurs. Par ailleurs, seuls les utilisateurs âgés de 18 ans et plus, et vivant aux États-Unis, peuvent accéder à la technologie SGE.
Mais ce n'est pas tout ! SGE permet également à ses utilisateurs de générer des messages texte. Par exemple, si un utilisateur souhaite contacter un artisan pour entamer des travaux de rénovation, Google sera en mesure de rédiger un message de contact. L'utilisateur sera libre de le modifier en fonction de sa propre manière de s'exprimer, puis de l'exporter vers Google Docs ou vers Gmail.
Pour le moment, ces fonctionnalités ne sont accessibles qu'aux utilisateurs des États-Unis inscrits à la Search Generative Experience via Search Labs, mais devraient sans doute être accessibles à davantage d'utilisateurs dans les semaines à venir.
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