La presse trouve sa stabilité dans le mobile
L'apport du mobile à la consommation de la presse, dont un quart des lectures se fait aujourd'hui depuis ce support, n'est plus à prouver, comme en témoigne la quatrième vague 2017 de l'étude ONE Global de l'ACPM.
Je m'abonneIls sont au dernier trimestre 2017 51,1 millions à avoir déclaré à l'ACPM lire chaque mois un titre de presse. Soit une moyenne de 97,4% de la population française étudiée, un chiffre relativement stable sur l'année en passe de se terminer puisqu'il oscille autour de 97%, et légèrement en deçà des 97,7% du dernier trimestre 2016. Parmi eux, 45% ne jurent que par les titres imprimés (soit 2 points de plus qu'à la même période en 2016), 15% préfèrent la lecture sur smartphone (un point de moins), 14% privilégient l'écran de leur ordinateur (alors qu'ils étaient 20% fin 2016) et 22% alternent papier et numérique (+3 points). Ce qui fait de la consommation numérique de la presse une pratique adoptée par 40,1 millions d'individus, c'est-à-dire 76% du panel. Cette proportion s'élevait déjà à 74% au quatrième trimestre 2016. Au sein de ce mode de lecture, qui avait déjà dépassé l'usage papier de la presse (53% versus 47%), le mobile creuse de plus en plus l'écart. Alors que ce dernier et l'ordinateur se répartissaient de façon relativement équivalente les consultations numériques, le mobile est aujourd'hui utilisé dans 25% des lectures, distançant ainsi les 19% attribués à l'ordinateur et les 9% sur tablette. Une tendance qui se retrouve dans le classement des titres de presse : Le Figaro et Le Monde, qui occupent la deuxième et la troisième place du podium de Brand One Global derrière l'ensemble PQR 66, ont une audience mobile (environ 11 millions) non seulement supérieure à l'audience sur ordinateur (respectivement plus de 8 et 7 millions), mais qui concurrence également celle de leur édition papier (10 et 11 millions environ).