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L'indice UDA-CRTM du coût des médias évolue

Reflet du panier moyen, l'indice créé en 2000 par les annonceurs et les agences médias fait peau neuve : il s'enrichit de nouvelles données, qui permettent de mieux suivre la télévision mais aussi le plurimédia.

Publié par Catherine Heurtebise le - mis à jour à
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Le CRTM(1) (Club de recherche tous médias) et l'UDA font évoluer l'indice UDA-CRTM du coût des médias. Créé en 2000 par les annonceurs et les agences médias qui forment le CRTM, cet indice permet de suivre chaque mois l’évolution du coût du panier médias moyen de l’annonceur dans les médias.

En 2012, grâce aux experts de l’UDA et de l’Udecam réunis par le CRTM, l’indice fait peau neuve : il s’enrichit de nouvelles catégories (coût et audience) pour mieux suivre la télévision ("chaînes originairement analogiques" et "chaînes de la TNT"). Il devient toujours plus proche des évolutions de coûts réellement supportées par les annonceurs, grâce à un nouveau mode de calcul de l’indice plurimédia, à une nouvelle méthode de calcul de l’Indice fondé sur le coût moyen des insertions (télévision et radio) et la prise en compte des diffusions mensuelles pour la presse quotidienne nationale.

Les annonceurs français investissent chaque année plus d’un tiers de leur budget de communication dans les grands médias : presse, télévision, publicité extérieure, radio, cinéma et Internet. En 2011, ces investissements ont représenté plus de 11 milliards d’euros nets (source France Pub - Irep) : leur évolution est bien sûr étroitement liée à celle du coût des espaces. Les dépenses médias représentant un poste significatif dans leur compte d’exploitation, les entreprises ont besoin pour préparer leurs plans, optimiser leur efficacité et en évaluer les résultats, d’analyser de façon régulière et aussi précise que possible l’évolution des coûts médias. C’est à ce besoin que répond l’indice UDA-CRTM.

Compte-tenu des changements méthodologiques introduits en 2012, tout rapprochement des indices 2012 avec les indices relevés dans les années antérieures est dépourvu de sens. Bien entendu, l’indice 2012 reste néanmoins un indice d’évolution des coûts de 2012 par rapport à 2011.

Chaque mois, les professionnels peuvent retrouver l’indice sur le site de l’UDA assorti d’un commentaire et, reprenant les valeurs, comparées à celles du même mois de l’année précédente : de l’indice global du coût des médias, d’un indice de coût spécifique pour chacun d’entre eux et d’un indice de diffusion ou d’audience pour chacun d’entre eux.

Indice UDA-CRTM de février 2012

À fin février 2012, l’indice du coût du panier moyen de l’annonceur progresse de 6,1 % par rapport à la même période de 2011. Cette forte inflation n’est qu’en partie absorbée par les évolutions positives des indices d’audience ou de diffusion de la plupart des médias.
Tous les médias présentent en effet des rapports coût/diffusion-audience défavorables aux annonceurs. C’est en particulier le cas des paniers presse magazine, dont le coût progresse de 3,3 % pour une baisse de diffusion de 8,9 %, et de la TNT gratuite, dont l’indice de coût augmente de 15,3% alors que son audience ne progresse que de 11,1 %.

(1) Le CRTM (Club de Recherche Tous Médias), GIE créé en 1988, rassemble les annonceurs (représentés par l’UDA) et les principales agences-médias de l’Udecam (Carat, Mediabrands, MPG, OMD, TMP, VivaKi), dans l’intérêt commun de veiller, en partenariat avec les médias concernés, à la fiabilité et à l’amélioration constante des mesures d’audience, ainsi qu’à leur adaptation aux nouvelles donnes technologiques ou concurrentielles. Le CRTM joue un rôle actif, en particulier dans les instances décisionnaires d’Affimétrie, d’Audipresse, de BalMétrie et de Médiamétrie. Le CRTM est présidé par Daniel Saada (Vivaki).

Les Indices UDA-CRTM sont des indices d’évolution mensuelle du tarif brut de l’insertion moyenne achetée par les annonceurs. Leur variation dépend à la fois des évolutions tarifaires des supports et de leur poids dans le panier de l’annonceur. L’évolution de ces indices de coût doit s’analyser à la lumière des variations de diffusion ou d’audience de chaque média.

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