Zoé Renault déboutée
Dans le procès "Zoé contre Renault", la justice a donné raison à la marque. Désormais, Renault peut utiliser ce prénom pour son futur modèle électrique.
La justice a tranché. Le 9 novembre dernier, Renault a pu baptiser sa berline électrique "Zoé". Une déconvenue pour les deux familles (dont le patronyme est Renault) qui avaient assigné en référé la marque au losange pour avoir appelé sa future voiture électrique du même prénom que leurs filles respectives, Zoé (voir l'article "Zoé court-circuite Renault"). Ces familles étaient d'ailleurs soutenues dans leur action par l'Association pour la défense de nos prénoms (ADNP).
La juge des référés, Magali Bouvier, a donc jugé irrecevable l'action de l'ADNP et débouté les familles, estimant que leurs arguments "ne justifiaient pas l'existence d'un péril imminent".
Un véritable soulagement pour Renault, qui ne comprenait pas l’importance que l’on accordait à cette affaire: "Pense-t-on à une voiture en voyant Megan Fox, alors qu'elle porte un prénom de modèle Renault et un nom de famille de modèle Volkswagen?", se questionnait Valérian David, du service de presse de Renault, lors de l’examen par la justice de l’assignation en référé, le 21 octobre dernier.
Certes, l'avocat des familles, Me David Koubbi, a déjà déclaré qu'il allait "introduire d'autres actions devant d'autres juridictions". Dans le cas où ce dernier aurait obtenu satisfaction, cette affaire aurait pu se propager dans d’autres domaines. En effet, selon l’INPI, il y a 122 marques Zoé à l'international. Sans compter l’utilisation commerciale d’autres prénoms comme le parfum Anaïs, les aliments pour chats Félix, la marque de luxe Chloé, les boulangeries Paul ou encore les plats cuisinés Marie etc.
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