Puget renouvelle sa saga publicitaire avec Michel Boujenah
Fernandel dialoguant avec Michel Boujenah… C'est possible avec Puget. Pour rajeunir l'image de la marque d'huile d'olive, Lesieur a choisi un nouvel ambassadeur et a renouvelé sa saga publicitaire. La campagne TV démarre le 10 avril.
En bon méditerranéen, Michel Boujenah donne la réplique à Fernandel dans la nouvelle saga publicitaire, déclinée en télé du 10 au 30 avril, puis durant l’été.
"Notre cœur de cible est constitué de consommateurs qui ont découvert la marque dans les années quatre-vingt-dix. Ces trois dernières années, nous avons élargi notre gamme vers les spécialités à tartiner (tapenades…), les vinaigrettes et l’huile bio. Cette démarche nous permet de toucher une clientèle plus jeune, celle des 35 à 45 ans", explique David Garbous, directeur marketing de Lesieur.
Avec cette nouvelle campagne, Puget, capitalise sur le capital de sympathie lié à Fernandel, tout en misant sur son successeur, à l’image authentique et conviviale. Au fil de saynètes, tournées en décor réel, avec la voix de l’imitateur Michel Elias, Michel Boujenah prend de l’assurance, symbolisant le passage de témoin avec Fernandel.
Première marque en valeur sur le marché de l’huile d'olive (avec 100 millions d’euros de CA), Puget doit faire face à la concurrence conjuguée des marques italiennes et des MDD (marques de distributeurs). "Sur un marché de l’huile qui pèse au total 670 millions d’euros de chiffre d’affaires), en légère progression en volume (+2,6 %) nous avons réussi à faire de la croissance, grâce à l’extension de nos gammes et à l’innovation", souligne David Garbous, directeur marketing Lesieur ( groupe Sofiproteol).
Avec ces spécialités à tartiner (caviar d’aubergines, confit de tomates séchées, tapenade...), lancées en 2007, Puget a fait passer son taux de pénétration de 20 % à 23 % et a conquis une clientèle qui apprécie les moments de convivialité. Même succès avec les sauces salades. Sur ce marché en croissance de 2 %, Puget a misé sur la naturalité et sur les sauces biphasées, qui progressent beaucoup plus rapidement (+40 %) que les sauces émulsionnées (-1,5 %). Avec les trois références lancées en 2010, Puget a conquis une part de marché de 6%.
Dernier lancement réussi, celui de l’huile Puget Bio. En neuf mois, cette référence, commercialisée à un prix supérieur de 20 % par rapport aux huiles "classiques" s’est taillé une belle part de marché (15 %). Et le potentiel de développement des huiles bio est élevé. Le marché français progresse de 36 % l’an en volume et de 33 % en valeur.
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