Modaclic et Selectionnist convertissent les lectrices en shoppeuses
Un nouveau service fait le lien entre prescription médias et achat en ligne.
Je m'abonneQuelle femme n'a jamais feuilleté un magazine en rêvant d'acheter, d'un seul geste, le dernier mascara ultravolume ou la nouvelle petite robe noire de tel créateur tendance ? C'est justement de cette frustration personnelle que sont nés deux sites d'e-shopping, Modaclic et Selectionnist.
- Le premier se positionne sur cinq univers (mode, déco, enfants, culture, beauté)
- le second se focalise sur la mode.
Leur vocation : proposer aux lectrices d'acheter les produits sélectionnés par les rédactions des magazines féminins.
Ce service innovant correspond à une attente bien réelle : " Selectionnist répond à un véritable besoin des lectrices car 74 % d'entre elles peinent à retrouver les articles qu'elles ont repérés ", explique Lara Rouyres, cofondatrice du site. Et ce, alors même que la presse féminine joue un fort rôle de prescription.
L'étude "Closer effect", menée au printemps 2012 par Mondadori Publicité (*), montre l'efficacité du magazine comme déclencheur d'achat : en moyenne, par numéro, 11 produits présentés dans les pages rédactionnelles suscitent des envies. Selectionnist a noué des partenariats avec 16 titres de presse à forte diffusion (Grazia, L'Express Styles, Madame Figaro, mais aussi Femme Actuelle, Voici, Closer, Paris Match, etc.).
De son côté, Modaclic, créé en 2012, offre sur sa plateforme une sélection pointue d'articles et de pièces de prêt-à-porter vus dans les magazines. Convertir les lectrices en acheteuses, voilà du pain béni pour les annonceurs, qui voient dans ces nouveaux sites des leviers d'acquisition client : " En utilisant la parution presse comme porte d'entrée, Selectionnist permet aux marques d'acquérir une nouvelle clientèle ", souligne Lara Rouyres. Pour les éditeurs de presse féminine, ce type de partenariats est un service à forte valeur ajoutée pour les lecteurs.
Un service qui, avec le développement du mobile et de l'imprimé enrichi, devrait trouver des déclinaisons (rentables) dans un avenir proche.
(*) Étude réalisée en ligne et sur mobile, du 29 janvier au 18 février 2012, avec les instituts Sorgem et Respondi, sur un échantillon de 300 lectrices.