Les territoires pèsent 31,2% du marché publicitaire français
L'association « Les relocalisateurs » lance son 1er Observatoire des investissements dans les médias locaux. Sur la base des datas fournis par France Pub, les résultats dévoilent un montant de 10,2 milliards d'euros, soit 31,2% du marché, porté par les acteurs de proximité.
Je m'abonne« Notre association a pour mission de promouvoir la relocalisation des achats media afin d'accélérer le développement économique et social de nos territoires et de préserver une diversité media source de démocratie », explique Florian Grill, président de l'Association, également président de CoSpirit Groupe. Riche de ses 15 membres, le collectif fondé en 2022, lance un Observatoire des investissements en région. Sur un marché publicitaire français de 32,7 milliards d'euros, les investissements dans les médias locaux s'élèvent en 2022 à 10,2 milliards d'euros, soit 31,2% du marché. Le « marché local » c'est-à-dire les investissements dans les médias locaux, est le fait de 2 grandes catégories d'annonceurs : les acteurs de proximité qui investissent intégralement en local soit près de 600 000 établissements et 7,7 milliards d'euros d'investissements média (et les entreprises nationales qui investissent une part de leurs budgets dans les médias locaux : 3 900 établissements investissent 2,5 milliards en local. Le poids du local est assez variable selon les médias : Presse locale : 87 % ; Communication extérieure (affichage) : 63 % ; Radio : 55 % et Digital : 36 %.
Distribution, immobilier et auto en tête des investisseurs
En termes de secteurs, la distribution généraliste et spécialisée, l'immobilier ainsi que l'automobile sont les plus gros investisseurs avec des parts de marché qui oscillent entre 7,5% et 14% pour chacun de ces secteurs.« Nous sommes particulièrement fiers de la création de l'Observatoire des investissements publicitaires locaux. Ces premiers résultats démontrent l'importance des investissements publicitaires locaux dans les stratégies de communication des annonceurs, même si on peut regretter que ces derniers soient encore un peu faibles au regard des enjeux pour nos territoires », affirme Alexis Goujon, DG de l'association.