Investissements publicitaires : la télévision et la radio boostent le marché en février et Internet marque le pas
Selon l'Adex Report de Kantar Media, le mois de février présente une évolution modeste (+ 2,3 %). La TV et la radio totalisent 50,1 % de part de marché.
Je m'abonneEn février 2012 et malgré une journée supplémentaire, le marché publicitaire présente, selon le rapport de Kantar Media, une évolution modeste (+ 2,3 %). Deux médias affichent des recettes brutes à la hausse : radio (+ 8,5 %) et télévision (+ 7,2 %), et contribuent à eux seuls à tirer la croissance vers le haut. Les autres médias enregistrent des baisses plus ou moins fortes en valeur (presse : – 0,6 %, internet display : – 1 %, publicité extérieure : – 3,7 % et cinéma : – 29,9 %).
Sur les deux premiers mois de l’année, la moitié des secteurs du top 10 se désengage, à l’image de l’alimentation (– 3,4 %), des télécommunications (– 12,4 %) et des services (– 3 %).
En télévision, la progression toujours constante des chaînes de la TNT continue de dynamiser le média (+ 24,4 %) grâce à des secteurs comme l’automobile (+ 26,7 %), les établissements financiers (+ 69,4 %) et la distribution (+ 53,7 %). Les chaînes thématiques évoluent aussi positivement (+ 5,1 %), mais sont pénalisées par le repli de l’alimentation (– 10,3 %) et des télécommunications (– 31,5 %). De leur côté, les chaînes historiques subissent une légère diminution en valeur (– 0,5 %) à travers, notamment, le désengagement de l’hygiène-beauté (– 17,4 %). En cumul, la télévision présente des recettes brutes à + 8,7 %, un volume publicitaire stable (+ 0,6 %) et des évolutions contrastées selon les segments.
La radio contribue également à dynamiser le marché en février 2012 (+ 8,5 %). Le média étant largement soutenu par les constructeurs automobiles (+ 16,8 millions d’euros supplémentaires). Les stations généralistes présentent des recettes moins dynamiques que les stations musicales sur le mois (+ 6,1 % vs + 8,9 %). De leur côté, les programmes locaux affichent de nouveau une évolution en valeur à deux chiffres (+ 18,2 %). Sur l’ensemble de la période, et grâce à un mois de février au rebond, le média enregistre une croissance supérieure à celle du marché (+ 5,5 % vs + 2,8 %), ainsi qu’une durée publicitaire quasi stable (– 0,4 %).
La presse se redresse légèrement en février par rapport à janvier, malgré des recettes brutes toujours en baisse (– 0,6 %). Sur les 10 premiers secteurs investisseurs sur le média, cinq s’en désengagent, comme les distributeurs (– 4,3 %), les constructeurs automobiles (– 6,2 %) et les établissements financiers (– 10,2 %). En volume, le média continue d’être tiré vers le bas par la PQN (– 9 %) et par les magazines (– 7,9 %). Au cumul, le média enregistre une diminution de ses recettes brutes à – 1,8 % et un volume de pagination global à – 4,9 %.
L'internet display marque le pas en février. Les recettes du média diminuent de – 1 %, notamment à cause des constructeurs automobiles (– 15,1 %), du secteur culture et loisirs (– 32,4 %) et des services (– 9,2 %). Sur les deux premiers mois de l’année néanmoins, le display présente une progression à + 2 %.
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En février, les recettes brutes de la publicité extérieure chutent de nouveau (– 3,7 %), largement pénalisées par le désengagement des télécommunications (– 10,6 millions d’euros bruts). Au cumul, le média enregistre – 2,3 % en valeur.
Le cinéma présente des recettes en fort déclin sur le mois de février (– 29,9 %) et clôture les deux premiers mois de l’année à – 30,2 % en valeur brute.