Le DOOH de JCDecaux devra encore patienter avant d'entrer à Paris
Contraint par le Conseil d'Etat de démonter ses 1630 panneaux publicitaires parisiens, JCDecaux se voit potentiellement amputé d'1% de son chiffre d'affaires global annuel.
Ce lundi 5 février, le Conseil d'État a invalidé le marché des panneaux publicitaires entre JCDecaux, sa filiale Somupi (détenue à 66%) et la Ville de Paris. L'affichage est suspendu sur les 1630 panneaux parisiens de la régie jusqu'à l'été 2019.
Le tribunal administratif avait déjà cassé ce marché en décembre 2017, alors qu'un premier contrat de mobilier urbain de la Ville de Paris avait été annulé en avril 2017 par la même instance, une décision confirmée par le Conseil d'Etat en septembre dernier.
L'enjeu de ce marché, qui a notamment poussé Exterion Media et Clear Channel à saisir le tribunal administratif, est la mise en place pour la première fois de l'affichage digital (DOOH) à l'intérieur de la ville de Paris, à hauteur de 15% du parc de JCDecaux.
Dans un communiqué, l'afficheur affirme rester "mobilisé au service de ses clients, annonceurs et agences médias, afin de leur proposer une offre 2018 repensée sur la base de l'ensemble de son patrimoine parisien et répondre ainsi à leurs besoins de communication, essentielle à leur développement et à leur rôle moteur dans l'économie locale et nationale." Ce contrat représentait environ 1 % du chiffre d'affaires du groupe en 2017.
Sur le même thème
Voir tous les articles Média