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Infographie Le chief digital officer peine à se faire une place dans les entreprises françaises

Publié par Sonia Puiatti le

Le moteur de recherche d'emploi Joblift note une faible publication d'offres de CDO en 2016, avec 14 offres, soit une chute de 22% par rapport à 2015. Sur LinkedIn, 934 personnes affichent pourtant cet intitulé.

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15% des entreprises françaises ont embauché un chief digital officer (CDO) en 2016, d'après une étude EY. Et selon Joblift, moteur de recherche d'emploi, les CDO sont surtout recrutés en interne ou recherchés par les cabinets de recrutement, avec un portefeuille de compétences très large.

Résultat, 25% des annonces sont en anglais, destinées à des candidats dans le monde entier. 71% exigent une maîtrise parfaite de l'anglais, dont la moitié réclament cette langue avant le français. De plus, le CDO doit être un véritable leader charismatique (35%) cumulant les années d'expérience (25% demandent plus de quinze ans) avec le talent de convaincre et d'influencer (50%). Par ailleurs, la mission de CDO, à la différence du manager du changement, s'étend dans le temps puisque la totalité des offres sont des CDI, contre 55% pour les managers du changement en 2016.

La moitié des offres précisent que le CDO est un allié du DRH dans la conduite de changement et son rôle est clé au sein du comité exécutif. Il fait le lien entre chaque membre du comité exécutif et les accompagne dans la transformation digitale du fonctionnement interne et externe. D'après Joblift, la transformation digitale semble être une question de leadership plutôt que de secteur, puisqu'aucun secteur n'est plus ou moins touché qu'un autre. Cela crée une situation où certains CDO considèrent leur rôle déjà désuet, alors que d'autres entreprises s'y mettent seulement maintenant.

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