Recrutement : Wanted veut vous aider à voler les talents de vos concurrents
Combien voulez-vous gagner en plus pour changer de boîte ? Voici la question "cash" que la plateforme Wanted pose aux talents identifiés et sélectionnés. Les entreprises lancent ensuite des campagnes de recrutement sur Wanted en s'engageant sur un salaire annuel pour chacune de leurs offres d'emploi. Si le procédé risque de faire grincer quelques dents en France, le concept, inventé par un français, Jean Meyer, CEO de Wanted et fondateur de Once, cartonne aux États-Unis.
"En s'inscrivant sur Wanted, les talents nous fournissent le salaire minimum pour lequel ils sont prêts à changer d'entreprise. Nous permettons au talent de garder son anonymat et d'épargner son temps si l'opportunité n'est pas à la hauteur de ses attentes", explique Jean Meyer. En l'espace de quelques minutes, les entreprises commencent à recevoir des candidatures de talents intéressés par l'offre. L'entreprise n'a plus qu'à faire le tri parmi cette "top selection".
"À un moment donné, piquer des talents à la concurrence ou aller débaucher des employés actuellement en poste devient la seule option pour trouver LA bonne personne" assure Jean Meyer, CEO de Wanted. "Et lorsque l'on est une startup ou une PME, l'emploi d'un chasseur de têtes est long et surtout très cher, alors on finit par passer des heures sur LinkedIn à la recherche de la bonne personne". Wanted, compte déjà une base de plus de 150 000 talents passifs dont quelques GAFAMs parmi ses clients. La start-up New Yorkaise qui a levé 2 millions de dollars en janvier 2020 se lance cette semaine en France. Elle est soutenue, entre autres, par Partech, Hoxton Ventures, Kima Ventures, Nicolas Dessaigne (CEO de Algolia), Dominique Vidal (Partner Index Ventures) et un des dirigeants de LinkedIn.
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